
Le secteur automobile reste le secteur le plus susceptible d'accélérer le développement industriel (photo : F.Dubessy)
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MAROC. Les dirigeants marocains demeurent optimistes malgré le ralentissement économique constaté dans leur pays (3,5% de croissance attendue en 2018 contre 4,1% en 2017). Selon un baromètre, réalisé par Oxford Business Group (OBG), après interrogation individuelle de 106 cadres supérieurs, "77% d'entre eux déclarent qu'il est probable ou très probable que leur société réalise un investissement important dans les douze prochains mois".
Le cabinet londonien d'intelligence économique et de conseil montre dans son enquête que 55% des répondants estiment que l'environnement fiscal actuel au Maroc est peu concurrentiel ou très peu concurrentiel à l'échelle mondiale. Quant à l'accès au financement, les avis demeurent partagés. 40% des chefs d'entreprise le jugent facile ou très facile alors que 38% l'estiment difficile ou très difficile.
"Afin de consolider sa position en tant que puissance régionale, le Maroc pourrait améliorer son environnement fiscal. Avec un impôt sur le revenu des particuliers plafonné à 38 % et un impôt maximal sur les sociétés de 31 %, auquel s'ajoute un système fiscal local et national relativement complexe, le Maroc se classe au 109e rang des 137 pays du Global Competitiveness du Forum économique mondial, Index 2017-18, dans la catégorie relative à la compétitivité du taux d'imposition", préconise Jaime Pérez-Seone De Zunzunegui, directeur éditorial pour l'Afrique du Nord d'OBG.
Le cabinet londonien d'intelligence économique et de conseil montre dans son enquête que 55% des répondants estiment que l'environnement fiscal actuel au Maroc est peu concurrentiel ou très peu concurrentiel à l'échelle mondiale. Quant à l'accès au financement, les avis demeurent partagés. 40% des chefs d'entreprise le jugent facile ou très facile alors que 38% l'estiment difficile ou très difficile.
"Afin de consolider sa position en tant que puissance régionale, le Maroc pourrait améliorer son environnement fiscal. Avec un impôt sur le revenu des particuliers plafonné à 38 % et un impôt maximal sur les sociétés de 31 %, auquel s'ajoute un système fiscal local et national relativement complexe, le Maroc se classe au 109e rang des 137 pays du Global Competitiveness du Forum économique mondial, Index 2017-18, dans la catégorie relative à la compétitivité du taux d'imposition", préconise Jaime Pérez-Seone De Zunzunegui, directeur éditorial pour l'Afrique du Nord d'OBG.
Manque de leadership
L'enquête révèle que les interrogés demeurent optimistes sur la dynamique industrielle de leur pays. Ils pensent à 55% que le secteur automobile reste le secteur le plus susceptible d'accélérer le développement industriel à court et moyen terme au Maroc.
Parmi les sondés du Business Barometer d'OBG au Maroc, 47% ont identifié le leadership comme étant la compétence la plus recherchée lors d’une embauche.
"L’un des éléments qui revient de manière sempiternelle lors de mes rencontres avec les dirigeants au Maroc est la nécessité d’améliorer l’apprentissage des « soft skills » telles que la capacité à prendre des décisions, la maitrise des langues, l’autonomie ou la ponctualité. Les compétences techniques ne manquent pas au Maroc, ce sont plutôt des aspects comportementaux qui peuvent faire défaut", commente Pérez-Seoane De Zunzunegui.
Parmi les sondés du Business Barometer d'OBG au Maroc, 47% ont identifié le leadership comme étant la compétence la plus recherchée lors d’une embauche.
"L’un des éléments qui revient de manière sempiternelle lors de mes rencontres avec les dirigeants au Maroc est la nécessité d’améliorer l’apprentissage des « soft skills » telles que la capacité à prendre des décisions, la maitrise des langues, l’autonomie ou la ponctualité. Les compétences techniques ne manquent pas au Maroc, ce sont plutôt des aspects comportementaux qui peuvent faire défaut", commente Pérez-Seoane De Zunzunegui.