
L'électricité trop chère pour les entreprises italiennes (photo QuiLavoro
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ITALIE. Plus 35,6% par rapport à la moyenne européenne, c’est le surcoût de l’énergie électrique payé par les PME/PMI italiennes selon une enquête réalisée par la Confartigianato, confédération qui fédère quelque 700 000 petites entreprises.
Une charge qui pèse plus de 10 mrds€ par an, soit l’équivalent des deux tiers d’un point de PIB. En moyenne cela représente une surcharge de 2 259 € par an pour chaque entreprise par rapport à ses concurrentes de l’Union européenne et un sérieux handicap dans la course à la compétitivité.
La hausse des tarifs de l’énergie s’est accélérée ces dernières années, se traduisant, de 2009 à 2011, par une hausse de 17,4% en Italie alors qu’elle n’a pas dépassé les 9,5% pour la moyenne européenne. Pour la seule année 2011, la hausse a atteint 11% contre 5,9% en moyenne dans l’Union Européenne.
Une charge qui pèse plus de 10 mrds€ par an, soit l’équivalent des deux tiers d’un point de PIB. En moyenne cela représente une surcharge de 2 259 € par an pour chaque entreprise par rapport à ses concurrentes de l’Union européenne et un sérieux handicap dans la course à la compétitivité.
La hausse des tarifs de l’énergie s’est accélérée ces dernières années, se traduisant, de 2009 à 2011, par une hausse de 17,4% en Italie alors qu’elle n’a pas dépassé les 9,5% pour la moyenne européenne. Pour la seule année 2011, la hausse a atteint 11% contre 5,9% en moyenne dans l’Union Européenne.
Les régions du Nord et les PME particulièrement visées
Toutes les régions ne sont pas traitées à la même enseigne. Ce sont les entreprises du Nord de la Péninsule, Lombardie et Veneto, suivies par l’Emilie Romagne et le Piémont qui subissent la plus forte pression.
La hausse de la pression fiscale, qui représente 21,1% du coût final de l’électricité, explique en partie ce surcoût. Mais, dénonce la Confartigianato, toutes les entreprises ne sont pas traitées à la même enseigne. Les plus grandes bénéficient d’un traitement de faveur qui leur permet, grâce à la réglementation, en cas de fortes consommations de voir leur facture réduite alors que les TPE et PME n’y ont pas droit.
« Il est urgent de réformer le système dans son ensemble pour rééquilibrer une fiscalité qui pèse pour l’essentiel sur les petites entreprises » insiste Giorgio Guerrini, président de la Confartigianato, qui préconise également le développement des énergies renouvelables et la mise en œuvre de solutions visant à une plus grande efficacité énergétique.
La hausse de la pression fiscale, qui représente 21,1% du coût final de l’électricité, explique en partie ce surcoût. Mais, dénonce la Confartigianato, toutes les entreprises ne sont pas traitées à la même enseigne. Les plus grandes bénéficient d’un traitement de faveur qui leur permet, grâce à la réglementation, en cas de fortes consommations de voir leur facture réduite alors que les TPE et PME n’y ont pas droit.
« Il est urgent de réformer le système dans son ensemble pour rééquilibrer une fiscalité qui pèse pour l’essentiel sur les petites entreprises » insiste Giorgio Guerrini, président de la Confartigianato, qui préconise également le développement des énergies renouvelables et la mise en œuvre de solutions visant à une plus grande efficacité énergétique.