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Les expériences de transport de f&l sur rail se multiplient. (photo : stobartgroup)
Depuis 1996, l’Union européenne a mis en place un maillage du territoire communautaire définissant de grands axes reliant des hubs afin de faciliter les échanges entre les États. Ce dispositif s’intègre dans le réseau transeuropéen de transport (RTE) qui ne se limite pas aux déplacements, mais aussi à l’énergie et aux infrastructures digitales.
Ce plan révisé plusieurs fois depuis son lancement, au gré des élargissements de l’UE et des priorités du moment, vise à mobiliser les investissements lourds nécessaires pour développer des infrastructures performantes et cohérentes entre elles. Dans le domaine des transports, trente projets prioritaires ont ainsi été identifiés d’ici à 2020. Parmi eux, des axes routiers (Patras-Budapest, etc...), ferroviaires (axe sud-ouest de l’Europe), maritimes (autoroute de la mer Méditerranée occidentale) ou fluviaux (Seine-Escaut).
A ce dispositif s’est ajouté en 2006, lors de la révision du Livre blanc sur le transport par la Commission européenne, le concept de corridor vert, apparu en même temps que celui de co-modalité. il vise à développer les passerelles entre les différents modes de transport afin d’améliorer la performance environnementale du fret. Avec les corridors verts, la Commission veut inciter les acteurs économiques à s’appuyer sur la co-modalité et la technologie pour accompagner la croissance des volumes de trafic dans le respect du développement durable et de l’efficacité énergétique.
Les corridors verts intègrent ainsi un concept de transport intégré où la mer, le rail et le fluvial se combinent à la route pour acheminer les marchandises de la façon la plus propre possible.
Ce plan révisé plusieurs fois depuis son lancement, au gré des élargissements de l’UE et des priorités du moment, vise à mobiliser les investissements lourds nécessaires pour développer des infrastructures performantes et cohérentes entre elles. Dans le domaine des transports, trente projets prioritaires ont ainsi été identifiés d’ici à 2020. Parmi eux, des axes routiers (Patras-Budapest, etc...), ferroviaires (axe sud-ouest de l’Europe), maritimes (autoroute de la mer Méditerranée occidentale) ou fluviaux (Seine-Escaut).
A ce dispositif s’est ajouté en 2006, lors de la révision du Livre blanc sur le transport par la Commission européenne, le concept de corridor vert, apparu en même temps que celui de co-modalité. il vise à développer les passerelles entre les différents modes de transport afin d’améliorer la performance environnementale du fret. Avec les corridors verts, la Commission veut inciter les acteurs économiques à s’appuyer sur la co-modalité et la technologie pour accompagner la croissance des volumes de trafic dans le respect du développement durable et de l’efficacité énergétique.
Les corridors verts intègrent ainsi un concept de transport intégré où la mer, le rail et le fluvial se combinent à la route pour acheminer les marchandises de la façon la plus propre possible.
Du nord du Maroc à la Russie
Si l’Europe plébiscite les dispositifs de type « eurovignette », elle plaide également pour que des opportunités soient proposées parallèlement aux chargeurs qui souhaiteraient rendre leurs transports plus vertueux. Acteurs privés comme publics auraient donc à gagner à voir se développer des alternatives à la route, comme le montre l’activité de l’association Ferrmed, qui milite pour un maillage ferroviaire qui relierait à terme, le nord du Maroc à la Russie.
Dans un premier temps, ils espèrent voir aboutir rapidement l’axe du corridor méditerranéen, entre Algesiras et Montpellier. Au nord, un grand pas a été franchi avec la mise en service en janvier 2011, du tronçon entre Figueres et Perpignan. Fin septembre 2011, le dernier tunnel barcelonais a également été percé.
Un tel projet va-t-il changer la donne pour le transport de fruits et légumes ? L’expérience du Roussillon Express, lancé par Novatrans en décembre 2010, est jugée satisfaisante par le transporteur qui relie ainsi Perpignan à Rungis, malgré son interruption durant l'été 2011. « 30% du train transporte des fruits et légumes, rapportait le directeur commercial et marketing de Novatrans, Jean-Philippe Delmont*. Le rail est compétitif sur les longues distances, assure-t-il. Et la technologie est au point pour les fruits et légumes. L’ouverture vers l’Espagne me semble décisive pour le développement de ce marché ».
*Jean-Philippe Delmont a quitté Novatrans en décembre 2011.
english version
Voir l'ensemble du dossier innovation fruits et légumes
Article réalisé en partenariat avec le Medfel .
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Echéance cruciale pour le corridor ferroviaire méditerranéen
Dans un premier temps, ils espèrent voir aboutir rapidement l’axe du corridor méditerranéen, entre Algesiras et Montpellier. Au nord, un grand pas a été franchi avec la mise en service en janvier 2011, du tronçon entre Figueres et Perpignan. Fin septembre 2011, le dernier tunnel barcelonais a également été percé.
Un tel projet va-t-il changer la donne pour le transport de fruits et légumes ? L’expérience du Roussillon Express, lancé par Novatrans en décembre 2010, est jugée satisfaisante par le transporteur qui relie ainsi Perpignan à Rungis, malgré son interruption durant l'été 2011. « 30% du train transporte des fruits et légumes, rapportait le directeur commercial et marketing de Novatrans, Jean-Philippe Delmont*. Le rail est compétitif sur les longues distances, assure-t-il. Et la technologie est au point pour les fruits et légumes. L’ouverture vers l’Espagne me semble décisive pour le développement de ce marché ».
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