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Transparency international ne veux pas deux poids, deux mesures (logo TI)
EUROPE. Transparency International exprime de vives inquiétudes à propos des recommandations publiées par le Parlement européen sur les mesures anticorruption dans le secteur de l’extraction.
Dans son rapport, le Parlement européen reprend les propositions de la Commission européenne destinées à rendre obligatoire la publication des transactions financières (taxes, redevances et primes diverses) des compagnies européennes d'extraction gazière, pétrolière, minière et forestière.
Mais l'amendement proposé par le Parlement européen vise à réduire cette transparence aux Etats situés et dans la zone européenne. Carl Dolan, chargé politique à Transparency international indique l'exemple d'une entreprise minière européenne qui opérerait en Sierra Leone et en Roumanie. La société n'aurait à soumettre l'ensemble de ses paiements qu'à la Sierra Leone. "L'amendement signifie que les pays européens seraient suffisament transparents. Or nous pouvons constater un très haut niveau de corruption dans un certain nombre de pays européens" ajoute-t'il.
Jana Mittermaier qui représente Transparency International auprès de Bruxelles accuse les rédacteurs du rapport "d'évincer les citoyens européens des avantages du rapport. Un constat particulièrement accablant pour les pays où la transparence des finances publiques est faible et où l'indice de perception de la corruption reste pourtant très bas comme en Grèce ou encore en Italie" notamment sur des projets qui affectent directement les communautés locales.
De plus, l'organisme regrette que le rapport, rédigé par Klaus Heiner-Lehne, membre du Parlement européen, permette aux compagnies "de décider des informations à divulguer selon leurs propres systèmes de rapport interne".
Dans son rapport, le Parlement européen reprend les propositions de la Commission européenne destinées à rendre obligatoire la publication des transactions financières (taxes, redevances et primes diverses) des compagnies européennes d'extraction gazière, pétrolière, minière et forestière.
Mais l'amendement proposé par le Parlement européen vise à réduire cette transparence aux Etats situés et dans la zone européenne. Carl Dolan, chargé politique à Transparency international indique l'exemple d'une entreprise minière européenne qui opérerait en Sierra Leone et en Roumanie. La société n'aurait à soumettre l'ensemble de ses paiements qu'à la Sierra Leone. "L'amendement signifie que les pays européens seraient suffisament transparents. Or nous pouvons constater un très haut niveau de corruption dans un certain nombre de pays européens" ajoute-t'il.
Jana Mittermaier qui représente Transparency International auprès de Bruxelles accuse les rédacteurs du rapport "d'évincer les citoyens européens des avantages du rapport. Un constat particulièrement accablant pour les pays où la transparence des finances publiques est faible et où l'indice de perception de la corruption reste pourtant très bas comme en Grèce ou encore en Italie" notamment sur des projets qui affectent directement les communautés locales.
De plus, l'organisme regrette que le rapport, rédigé par Klaus Heiner-Lehne, membre du Parlement européen, permette aux compagnies "de décider des informations à divulguer selon leurs propres systèmes de rapport interne".