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ISRAËL. Le nouvel aéroport international Ramon a été inauguré, lundi 21 janvier 2019, au Sud d'Israël, près de la mer Rouge, à moins de vingt kilomètres de la station touristique d'Eilat et du port jordanien d'Aqaba. Il remplace deux aéroports existants (Ovda et Eilat).
Après six ans de travaux et un investissement de 1,7 milliard de shekels (395 M€), la plate-forme d'une capacité de deux millions de passagers par an (extensible à 4,2 millions d'ici 2030) est désormais opérationnelle. Elle peut désormais accueillir les vols intérieurs des compagnies israéliennes Arkia et Israir. Plus tard, l'aéroport devrait aussi voir des vols internationaux se poser sur son tarmac doté d'une piste de 3 600 mètres.
Cette nouvelle infrastructure destinée à développer le tourisme dans le Sud désertique et la mer Rouge ne plait cependant pas à tout le monde. La Jordanie toute proche indique, par la voix d'Haitham Misto, responsable de la Commission jordanienne de la réglementation de l'aviation civile, que l'aéroport Ramon viole "les normes internationales en matière de respect de la souveraineté de l'espace aérien et du territoire d'autres pays." Ramon deviendrait effectivement une alternative à celui de Tel-Aviv en cas de conflit. Haitham Misto juge aussi qu'il représente "une menace pour l'espace aérien du royaume" car beaucoup trop proche de l'aéroport King Hussein international, situé à Aqaba. "Cette distance très courte (NDLR : moins de 10 km) pourrait affecter les décollages et les atterrissages ainsi que les mesures de sécurité", insiste-t-il. Des reproches effectués depuis 2013 et l'annonce de la construction du nouvel aéroport sur ce site.
Après six ans de travaux et un investissement de 1,7 milliard de shekels (395 M€), la plate-forme d'une capacité de deux millions de passagers par an (extensible à 4,2 millions d'ici 2030) est désormais opérationnelle. Elle peut désormais accueillir les vols intérieurs des compagnies israéliennes Arkia et Israir. Plus tard, l'aéroport devrait aussi voir des vols internationaux se poser sur son tarmac doté d'une piste de 3 600 mètres.
Cette nouvelle infrastructure destinée à développer le tourisme dans le Sud désertique et la mer Rouge ne plait cependant pas à tout le monde. La Jordanie toute proche indique, par la voix d'Haitham Misto, responsable de la Commission jordanienne de la réglementation de l'aviation civile, que l'aéroport Ramon viole "les normes internationales en matière de respect de la souveraineté de l'espace aérien et du territoire d'autres pays." Ramon deviendrait effectivement une alternative à celui de Tel-Aviv en cas de conflit. Haitham Misto juge aussi qu'il représente "une menace pour l'espace aérien du royaume" car beaucoup trop proche de l'aéroport King Hussein international, situé à Aqaba. "Cette distance très courte (NDLR : moins de 10 km) pourrait affecter les décollages et les atterrissages ainsi que les mesures de sécurité", insiste-t-il. Des reproches effectués depuis 2013 et l'annonce de la construction du nouvel aéroport sur ce site.