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ESPAGNE. La dernière enquête de l'Institut National de la Statistique (INE) éclaire à travers des chiffres une réalité perceptible en Espagne : l’appauvrissement de la population. L'étude révèle notamment que 29 % des Espagnols se trouvent aujourd'hui en « risque d'exclusion » économique et sociale pour cause de pauvreté, soit 3,2 % que voici cinq ans. Le seuil de pauvreté étant déterminé notamment par un niveau de revenus individuels inférieurs à 7 961 € par an (ou 16 719 €/an pour un couple avec deux enfants à charge).
Une dégradation à mettre en perspective avec la baisse du niveau de ressources des familles, qui s'établit en moyenne à 26 154 € par foyer et par an (sur la base des revenus perçus en 2013), contre 29 634 € en 2010. L'appauvrissement concerne plus particulièrement les jeunes, et pas seulement les actifs de moins de vingt-cinq ans (dont le taux de chômage culmine toujours à 55%), mais aussi les mineurs de moins de seize ans.
Le rapport souligne également une « plus grande inégalité » au sein de la société espagnole, confirmant ainsi la tendance déjà mise en évidence par les derniers chiffres de l'OCDE, et constatant l'écart grandissant entre les plus riches et les plus pauvres : 60 % des Espagnols se partagent 20 % de l'ensemble des revenus du pays, alors que 10 % de leurs compatriotes les plus fortunés accumulent 43 % des richesses.
L'étude publiée cette semaine par l'INE donne quelques exemples précis des conséquences de cet accroissement de la pauvreté en Espagne. Ainsi, 10 % des foyers ne parviennent pas à payer la totalité des factures concernant leur logement (loyer, remboursement du prêt immobilier ou dépenses d'énergie). Et 45 % des Espagnols ne peuvent se permettre de prendre au moins une semaine de vacances hors de chez eux.
Lire aussi : Les conséquences des changements politiques en Espagne
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