
Le champ d'El Merk en Algérie devait faire partie de la transaction (photo : Anadarko)
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ALGÉRIE / FRANCE. Total échoue dans l'acquisition des actifs pétroliers et gaziers d'Anadarko en Algérie. "Occidental nous a officiellement dit que nous ne pourrions pas acquérir les actifs en Algérie", a indiqué, mardi 5 mai 2020, Patrick Pouyanné, Pdg du groupe français, lors d'une conférence téléphonique avec des analystes à l'occasion de la présentation des résultats trimestriels.
Le dossier remonte en mai 2019 lorsque l'Américain Occidental Petroleum signe un accord avec Total (d'un montant de 8,8 mrds$ - 8,1 mrds€) pour lui céder les actifs pétroliers et gaziers d'Anadarko en Algérie, au Ghana, au Mozambique et en Afrique du Sud. A l'époque, Occidental Petroleum finalise une OPA sur cette entreprise texane pesant sur le continent africain 1,2 milliard de barils de réserves prouvées et probables, dont 70% de gaz, ainsi que 2 milliards de barils de ressources long terme de gaz naturel au Mozambique.
En Algérie, les blocs concernés sont les 404a et 208 avec une participation de 24,5% dans le bassin du Berkine (champs d’Hassi Berkine, Ourhoud et El Merk) dans lesquels Total détient déjà 12,25%. En 2018, la production de ces champs a été de 320 kbep/j de pétrole.
Le 26 mai 2019, par la voix de son ministre de l'Energie, Mohamed Arkab, le gouvernement algérien fait savoir qu'il entend tout faire pour protéger sa société nationale face à cette arrivée en force de Total sur son sol. Et en décembre 2019, Alger s'oppose officiellement à cette tractation et affirme que la Sonatrach, va exercer son droit de préemption sur Anadarko. Total confirme que l'Algérie est passée à l'acte.
Le dossier remonte en mai 2019 lorsque l'Américain Occidental Petroleum signe un accord avec Total (d'un montant de 8,8 mrds$ - 8,1 mrds€) pour lui céder les actifs pétroliers et gaziers d'Anadarko en Algérie, au Ghana, au Mozambique et en Afrique du Sud. A l'époque, Occidental Petroleum finalise une OPA sur cette entreprise texane pesant sur le continent africain 1,2 milliard de barils de réserves prouvées et probables, dont 70% de gaz, ainsi que 2 milliards de barils de ressources long terme de gaz naturel au Mozambique.
En Algérie, les blocs concernés sont les 404a et 208 avec une participation de 24,5% dans le bassin du Berkine (champs d’Hassi Berkine, Ourhoud et El Merk) dans lesquels Total détient déjà 12,25%. En 2018, la production de ces champs a été de 320 kbep/j de pétrole.
Le 26 mai 2019, par la voix de son ministre de l'Energie, Mohamed Arkab, le gouvernement algérien fait savoir qu'il entend tout faire pour protéger sa société nationale face à cette arrivée en force de Total sur son sol. Et en décembre 2019, Alger s'oppose officiellement à cette tractation et affirme que la Sonatrach, va exercer son droit de préemption sur Anadarko. Total confirme que l'Algérie est passée à l'acte.