
Mai-Lan de Marcilly et Guillaume Pellegrin lancent Newton Offices (photo : F.Dubessy)
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FRANCE. "Nous avons beaucoup d'appétit pour la France", insiste Mai-Lan de Marcilly, directrice de KKR immobilier Europe, basée à Londres. Sa société d'investissement (fondée en 1976 à New York et disposant aujourd'hui de 190 mrds$ d'actifs) signe un partenariat avec Tivoli Capital pour développer des espaces de travail partagé (ou coworking) dans toutes les grandes métropoles françaises.
La "première pierre" de cet édifice a été posée, jeudi 4 avril 2019 à Marseille, dans une des salles du premier immeuble de 3 700 m² sur trois étages ouvert en 2012 par Tivoli Capital sous le nom Ilov'it (Tivoli à l'envers) et qui servira de modèle.
Le concept va s'exporter dans toute la France grâce à une co-entreprise foncière (réunissant KKR, majoritaire, et Tivoli Capital) avec comme nom commercial Newton Offices. L'ensemble des futurs immeubles, d'une surface de 5 000 m² en moyenne, porteront cette appellation.
Le prochain verra le jour, en décembre 2019, dans un bâtiment neuf de 4 200 m² du programme Port Marianne encore en cours de construction à Montpellier. Les suivants à Aix-en-Provence (zones La Durance-Pichaury) et Lille en 2020. "A moins que nous dénichions une autre opportunité avant", précise Mai-Lan de Marcilly.
En tout, KKR et Tivoli comptent ouvrir quinze plate-formes en cinq ans dans les grandes métropoles régionales. Les villes de Nice, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Rennes et Lyon se trouvent également ciblées avec une priorité pour le centre-ville.
La cité phocéenne comptera également un Newton Offices 2.
La "première pierre" de cet édifice a été posée, jeudi 4 avril 2019 à Marseille, dans une des salles du premier immeuble de 3 700 m² sur trois étages ouvert en 2012 par Tivoli Capital sous le nom Ilov'it (Tivoli à l'envers) et qui servira de modèle.
Le concept va s'exporter dans toute la France grâce à une co-entreprise foncière (réunissant KKR, majoritaire, et Tivoli Capital) avec comme nom commercial Newton Offices. L'ensemble des futurs immeubles, d'une surface de 5 000 m² en moyenne, porteront cette appellation.
Le prochain verra le jour, en décembre 2019, dans un bâtiment neuf de 4 200 m² du programme Port Marianne encore en cours de construction à Montpellier. Les suivants à Aix-en-Provence (zones La Durance-Pichaury) et Lille en 2020. "A moins que nous dénichions une autre opportunité avant", précise Mai-Lan de Marcilly.
En tout, KKR et Tivoli comptent ouvrir quinze plate-formes en cinq ans dans les grandes métropoles régionales. Les villes de Nice, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Rennes et Lyon se trouvent également ciblées avec une priorité pour le centre-ville.
La cité phocéenne comptera également un Newton Offices 2.
Loyer à partir de 5€

Guillaume Pellegrin annonce une prochaine ouverture à Montpellier (photo : F.Dubessy)
"Nous serons propriétaires de tous les immeubles et des plate-formes. Ceci est primordial pour pouvoir investir dans ces lieux", assure Guillaume Pellegrin, CEO de Tivoli Capital.
Les deux associés lorgnent sur un marché de l'immobilier tertiaire et co-working qui a pesé 31 mrds€ d'investissements en 2018 dont seulement 9 mrds€ en région. 52% des entreprises de plus de cinquante salariés souhaiteraient développer leur recours aux espaces hybrides dans le futur.
"Le coworking n'est pas une mode mais une tendance de fond qui correspond à une attente, notamment en région, en offrant la simplicité, la flexibilité et l'expérience", souligne Mai-Lan de Marcilly. "Les bails commerciaux demeurent un frein, il faut libérer les entreprises de la contrainte immobilière en leur proposant des bureaux avec des services au sein d'une communauté", renchérit Guillaume Pellegrin.
Avec des loyers débutant à 5€ de l'heure pour la location d'un poste de travail incluant tous les services (téléphone sur IP illimitée, connexion wifi sécurisée, café, utilisation de la cuisine collective, salle de visioconférence, salles de réunion, photocopieuse, conciergerie, ménage et même douche...), "les entreprises recherchent d'abord un outil de travail puis du bien-être. Nous atteignons un subtil équilibre", explique Guillaume Pellegrin. Les locataires peuvent bénéficier aussi, pour un modique supplément, de cours de yoga, d'une esthéticienne, de massages, de paniers bios etc...
A Marseille, les espaces, rebaptisés aussi Newton Offices, accueillent aussi bien des start up, qu'une équipe de projet d'Engie.
Les deux associés lorgnent sur un marché de l'immobilier tertiaire et co-working qui a pesé 31 mrds€ d'investissements en 2018 dont seulement 9 mrds€ en région. 52% des entreprises de plus de cinquante salariés souhaiteraient développer leur recours aux espaces hybrides dans le futur.
"Le coworking n'est pas une mode mais une tendance de fond qui correspond à une attente, notamment en région, en offrant la simplicité, la flexibilité et l'expérience", souligne Mai-Lan de Marcilly. "Les bails commerciaux demeurent un frein, il faut libérer les entreprises de la contrainte immobilière en leur proposant des bureaux avec des services au sein d'une communauté", renchérit Guillaume Pellegrin.
Avec des loyers débutant à 5€ de l'heure pour la location d'un poste de travail incluant tous les services (téléphone sur IP illimitée, connexion wifi sécurisée, café, utilisation de la cuisine collective, salle de visioconférence, salles de réunion, photocopieuse, conciergerie, ménage et même douche...), "les entreprises recherchent d'abord un outil de travail puis du bien-être. Nous atteignons un subtil équilibre", explique Guillaume Pellegrin. Les locataires peuvent bénéficier aussi, pour un modique supplément, de cours de yoga, d'une esthéticienne, de massages, de paniers bios etc...
A Marseille, les espaces, rebaptisés aussi Newton Offices, accueillent aussi bien des start up, qu'une équipe de projet d'Engie.