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econostrum.info : Quid de l'extension du port du Pirée ?
Stavros Hatsakos : Cet agrandissement vital pour le Pirée est entré dans le stade final de son approbation et de son intégration au Programme opérationnel régional de l'Attique.
Nous voulons construire six places d’amarrage pour les paquebots de nouvelle génération de plus de 300 m de long et d’une capacité de plus de 4 000 passagers.
Nous allons aussi construire une digue de 3 400 m de long et de 18 m de profondeur, ainsi qu’un quai passagers de 160 000 m².
Ces travaux doivent démarrer en 2013 et finir en 2020.
Cela permettra de faire face à l’augmentation du trafic passagers, cinq fois plus important qu’avant. En 2002, nous recevions 621 961 passagers par an et en 2011 2 517 371 ! Mais, ce n’est pas le seul problème.
Actuellement, en terme d’accueil des grands paquebots de croisière, le Pirée s'avère totalement saturé. il ne peut pas couvrir les exigences crées par les constantes demandes pour la croisière en Méditerranée et la mise en circulation des supernavires de grande capacité de la catégorie Panamax et post Panamax.
Stavros Hatsakos : Cet agrandissement vital pour le Pirée est entré dans le stade final de son approbation et de son intégration au Programme opérationnel régional de l'Attique.
Nous voulons construire six places d’amarrage pour les paquebots de nouvelle génération de plus de 300 m de long et d’une capacité de plus de 4 000 passagers.
Nous allons aussi construire une digue de 3 400 m de long et de 18 m de profondeur, ainsi qu’un quai passagers de 160 000 m².
Ces travaux doivent démarrer en 2013 et finir en 2020.
Cela permettra de faire face à l’augmentation du trafic passagers, cinq fois plus important qu’avant. En 2002, nous recevions 621 961 passagers par an et en 2011 2 517 371 ! Mais, ce n’est pas le seul problème.
Actuellement, en terme d’accueil des grands paquebots de croisière, le Pirée s'avère totalement saturé. il ne peut pas couvrir les exigences crées par les constantes demandes pour la croisière en Méditerranée et la mise en circulation des supernavires de grande capacité de la catégorie Panamax et post Panamax.
Rester vigilent
Combien d'emplois va créer cette extension ?
S.H. : Selon nos études, nous pensons créer 4 500 emplois dans la phase de la construction et 4 600 dans la seconde phase de l’exploitation du port.
Qui est le principal concurrent du Pirée ?
S.H. : La croisière demeure un marché particulier qui ne relève pas vraiment du domaine de la concurrence. La nature même de la croisière conduit les passagers à se rendre forcément dans plusieurs ports. Nous sommes donc tous à la fois partenaires et concurrents.
La concurrence s'exerce sur la qualité des services offerts, mais tous les ports veulent intégrer les circuits de croisières.
Le Pirée est partenaire avec la plupart des ports méditerranéens mais il est clair que la plus grande concurrence vient des ports turcs.
Quelle perspectives pour les croisières ?
S.H : Malgré une mauvaise conjoncture, le Pirée a réussi à se maintenir dans les trois ou quatre premiers ports de croisière avec des perspectives positives pour l’avenir.
Il s’est même adjugé la troisième place des ports de la Méditerranée pour la tête de ligne.
Mais il faut rester vigilent, nous avons encore beaucoup de travail.
Lire l'ensemble du dossier
S.H. : Selon nos études, nous pensons créer 4 500 emplois dans la phase de la construction et 4 600 dans la seconde phase de l’exploitation du port.
Qui est le principal concurrent du Pirée ?
S.H. : La croisière demeure un marché particulier qui ne relève pas vraiment du domaine de la concurrence. La nature même de la croisière conduit les passagers à se rendre forcément dans plusieurs ports. Nous sommes donc tous à la fois partenaires et concurrents.
La concurrence s'exerce sur la qualité des services offerts, mais tous les ports veulent intégrer les circuits de croisières.
Le Pirée est partenaire avec la plupart des ports méditerranéens mais il est clair que la plus grande concurrence vient des ports turcs.
Quelle perspectives pour les croisières ?
S.H : Malgré une mauvaise conjoncture, le Pirée a réussi à se maintenir dans les trois ou quatre premiers ports de croisière avec des perspectives positives pour l’avenir.
Il s’est même adjugé la troisième place des ports de la Méditerranée pour la tête de ligne.
Mais il faut rester vigilent, nous avons encore beaucoup de travail.
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