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MAROC / FRANCE. Conduite par Mohammed El Bâcher Abdellaoui, maire de Tanger, une délégation d'élus a pu, jeudi 11 mai 2017, échanger avec des élus et des acteurs économiques marseillais.
Mohammed El Bâcher Abdellaoui souligne le poids économique de la ville de Tanger à l’échelle du Maroc, « Tanger est le deuxième port économique, la quatrième ville touristique, et la première en matière d’investissements directs étrangers. »
Des propos repris par le président de Finances & Conseil Méditerranée (FCM), Francis Papazian, qui dénombre soixante-huit projets industriels réalisés en 2016 avec notamment l’extension de l’entrepôt de Décathlon dans la zone franche, ou encore l’implantation d’Acome (équipements de brassage et de raccordement optique).
Cinquième puissance économique du pays, Tanger participe à hauteur de 9,4% au PIB du Maroc.
La ville assoie sa puissance sur sa zone franche, son pôle automobile, et son port Tanger Med, trois infrastructures situées à l’extérieur de Tanger. Après un investissement de 7,5 milliards de dirhams (694 M€), le port peut maintenant traiter 5,2 millions de conteneurs. Le volume total de marchandises traitées en 2016 a atteint 44,61 millions de tonnes, soit 8,7% de plus qu’en 2015 (41,04). Le terminal dédié a l’usine Renault a connu une hausse de 21% de son trafic avec 312 962 véhicules manutentionnés.
A quelques kilomètres, l’usine Renault-Nissan a produit 276 000 voitures en 2016, soit plus de 800 000 depuis son ouverture en 2012.
Pour soulager la première zone franche « MedHub » qui affiche complet, avec notamment l’implantation d’Adidas à l’été 2017, une nouvelle zone franche logistique verra le jour. Appelée « MedHub 2 » elle couvrira une superficie de 500 hectares.
Mais le plus important aux yeux de la délégation marocaine reste la « Cité Mohammed VI Tanger Tech » située à l’ouest de la ville. Financée par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, le groupe bancaire marocain BMCE Bank et le groupe chinois Haite, cette ville industrielle va accueillir deux cents entreprises chinoises sur 2 000 hectares. Omar Moro, président de la Chambre de commerce, d’industrie, et de service de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima estime que « 100 000 emplois seront crées dont 90% proviendront de la région de Tanger ».
Mohammed El Bâcher Abdellaoui souligne le poids économique de la ville de Tanger à l’échelle du Maroc, « Tanger est le deuxième port économique, la quatrième ville touristique, et la première en matière d’investissements directs étrangers. »
Des propos repris par le président de Finances & Conseil Méditerranée (FCM), Francis Papazian, qui dénombre soixante-huit projets industriels réalisés en 2016 avec notamment l’extension de l’entrepôt de Décathlon dans la zone franche, ou encore l’implantation d’Acome (équipements de brassage et de raccordement optique).
Cinquième puissance économique du pays, Tanger participe à hauteur de 9,4% au PIB du Maroc.
La ville assoie sa puissance sur sa zone franche, son pôle automobile, et son port Tanger Med, trois infrastructures situées à l’extérieur de Tanger. Après un investissement de 7,5 milliards de dirhams (694 M€), le port peut maintenant traiter 5,2 millions de conteneurs. Le volume total de marchandises traitées en 2016 a atteint 44,61 millions de tonnes, soit 8,7% de plus qu’en 2015 (41,04). Le terminal dédié a l’usine Renault a connu une hausse de 21% de son trafic avec 312 962 véhicules manutentionnés.
A quelques kilomètres, l’usine Renault-Nissan a produit 276 000 voitures en 2016, soit plus de 800 000 depuis son ouverture en 2012.
Pour soulager la première zone franche « MedHub » qui affiche complet, avec notamment l’implantation d’Adidas à l’été 2017, une nouvelle zone franche logistique verra le jour. Appelée « MedHub 2 » elle couvrira une superficie de 500 hectares.
Mais le plus important aux yeux de la délégation marocaine reste la « Cité Mohammed VI Tanger Tech » située à l’ouest de la ville. Financée par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, le groupe bancaire marocain BMCE Bank et le groupe chinois Haite, cette ville industrielle va accueillir deux cents entreprises chinoises sur 2 000 hectares. Omar Moro, président de la Chambre de commerce, d’industrie, et de service de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima estime que « 100 000 emplois seront crées dont 90% proviendront de la région de Tanger ».
Tanger en pleine mutation
Le coeur de la ville de Tanger bénéficie lui-même d’une requalification urbaine. « Tanger Métropole 2013-2017 » tente de mettre la ville marocaine au niveau des métropoles européennes. Pour cela l’Etat a débloqué un budget de 700 M€ (7,6 mrds de dirhams). Une enveloppe consacré à des projets touchant au sport, à l’industrie, au commerce, au tourisme, à la culture, ou encore à l’environnement.
Tanger, a créé une cité sportive avec une piscine olympique, un complexe de tennis, trois stades couverts, six terrains de football, un hôtel et une clinique spécialisée.
Pour désengorger le centre historique, les équipements communaux et industriels ont été transférés à l’extérieur de la ville.
La ville a réhabilité ses marchés communaux, les grottes d’Hercule, son patrimoine historique, et a construit un palais de l’art et de la culture. Elle a déplacé la décharge dans un nouveau site périphérique et a entamé la dépollution de la côte atlantique.
Tanger, a créé une cité sportive avec une piscine olympique, un complexe de tennis, trois stades couverts, six terrains de football, un hôtel et une clinique spécialisée.
Pour désengorger le centre historique, les équipements communaux et industriels ont été transférés à l’extérieur de la ville.
La ville a réhabilité ses marchés communaux, les grottes d’Hercule, son patrimoine historique, et a construit un palais de l’art et de la culture. Elle a déplacé la décharge dans un nouveau site périphérique et a entamé la dépollution de la côte atlantique.