
Parmi les pays du Maghreb, seule la Tunisie se trouve dans les 100 premiers du classement sur la liberté de la presse (photo : F.Dubessy)
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MEDITERRANEE. Comme chaque année depuis 2002, Reporters sans frontières (RSF) livre son classement mondial de la liberté de la presse. Le cru 2018 - dominé par la Norvège, la Suède et les Pays-Bas - ne fait pas la part belle aux pays méditerranéens.
Sur 180 pays listés, la Syrie occupe le 177e rang, la Libye le 162e (gain d'une place par rapport à 2017) et l'Égypte 161e. Autre république à se trouver dans les profondeurs du classement, la Turquie se trouve à la 157e place (perte de deux places) entre le Rwanda et le Kazakhstan. L'Algérie (136e), le Maroc (135e avec le Sahara occidental), la Palestine (134e) et la Jordanie (132e) ont encore du chemin à parcourir sur la liberté de la presse. La Tunisie tranche avec ses voisins en restant dans le Top 100 et en confortant sa 97e place rejoignant ainsi Israël (87e), le Kosovo (78e), l'Albanie (75e) et la Grèce (74e).
Du côté des bonnes nouvelles, le Portugal, toujours premier pays méditerranéen, se situe à la quatorzième place (gain de quatre places par rapport à 2017) loin devant la 25e place de Chypre (sans la République autoproclamée de Chypre du Nord qui se positionne 77e), second européen, et le tir groupé de l'Espagne (31e), la Slovénie (32e) et la France (33e avec un gain de six places).
Le classement de RSF - qui comporte quatre-vingt sept questions et est traduit en vingt langues - se veut "une photographie de la situation de la liberté de la presse, fondée sur une appréciation du pluralisme, de l’indépendance des médias, de la qualité du cadre légal et de la sécurité des journalistes dans ces pays. Il n’est donc pas un palmarès des politiques publiques, même si les gouvernements ont naturellement une responsabilité importante. Il n’est pas non plus un indicateur de la qualité de la production journalistique dans un pays".
Sur 180 pays listés, la Syrie occupe le 177e rang, la Libye le 162e (gain d'une place par rapport à 2017) et l'Égypte 161e. Autre république à se trouver dans les profondeurs du classement, la Turquie se trouve à la 157e place (perte de deux places) entre le Rwanda et le Kazakhstan. L'Algérie (136e), le Maroc (135e avec le Sahara occidental), la Palestine (134e) et la Jordanie (132e) ont encore du chemin à parcourir sur la liberté de la presse. La Tunisie tranche avec ses voisins en restant dans le Top 100 et en confortant sa 97e place rejoignant ainsi Israël (87e), le Kosovo (78e), l'Albanie (75e) et la Grèce (74e).
Du côté des bonnes nouvelles, le Portugal, toujours premier pays méditerranéen, se situe à la quatorzième place (gain de quatre places par rapport à 2017) loin devant la 25e place de Chypre (sans la République autoproclamée de Chypre du Nord qui se positionne 77e), second européen, et le tir groupé de l'Espagne (31e), la Slovénie (32e) et la France (33e avec un gain de six places).
Le classement de RSF - qui comporte quatre-vingt sept questions et est traduit en vingt langues - se veut "une photographie de la situation de la liberté de la presse, fondée sur une appréciation du pluralisme, de l’indépendance des médias, de la qualité du cadre légal et de la sécurité des journalistes dans ces pays. Il n’est donc pas un palmarès des politiques publiques, même si les gouvernements ont naturellement une responsabilité importante. Il n’est pas non plus un indicateur de la qualité de la production journalistique dans un pays".