
La Commission européenne repousse sa décision sur de possibles sanctions à l'encontre de l'Espagne et le Portugal (ph CG).
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ESPAGNE/PORTUGAL. La Commission européenne décide mercredi 18 mai 2016 de reporter au mois de juillet 2016 sa décision concernant de possibles sanctions financières qu'elle pourrait prendre à l'encontre de l’Espagne et du Portugal. Ces derniers n’ont en effet pas respecté le pacte de stabilité et de croissance qui prévoit un déficit public de moins de 3% du PIB et une dette inférieure à 60% du PIB.
Ces chiffres n’étant pas réalisables, la Commission européenne avait fixé des objectifs aux deux pays frontaliers. L’Espagne aurait dû passer sous la barre des 4,2% de déficit public et le Portugal 2,5%. Ils atteignent respectivement 5,1% et 4,4%.
La Commission européenne « recommande une correction durable des déficits excessifs en 2016 et 2017 » pour l'Espagne et le Portugal, détaille le communiqué de presse.
L’institution aurait pu mettre en place des sanctions face à cet échec, pouvant aller jusqu'à une amende de 0,2% de son PIB, qui lui serait ensuite redistribuée une fois les règles respectées.
Mais leur situation est déjà tendue. Les deux pays ont mis en place une politique d'austérité à la demande de la Commission européenne. Des mesures qui les ont affaibli. L’Espagne connaît ainsi un taux de chômage de 22%.
Les Portugais ont élu un gouvernement de gauche alors que les élections espagnoles n'ont pas donné de majorité au pays. Pierre Moscovici, Commissaire européen aux affaires économiques et monétaires constate que dans l'attente d'un nouveau scrutin, « nous n'avons pas en face de nous de gouvernement capable de prendre les mesures nécessaires ».
Les deux pays ont fourni d'importants efforts depuis plusieurs années pour respecter les règles européennes. Le Portugal a ainsi réduit son déficit public de 7 à 4,4% en deux ans et l’Espagne l’a diminué de moitié en quatre ans.
Ces chiffres n’étant pas réalisables, la Commission européenne avait fixé des objectifs aux deux pays frontaliers. L’Espagne aurait dû passer sous la barre des 4,2% de déficit public et le Portugal 2,5%. Ils atteignent respectivement 5,1% et 4,4%.
La Commission européenne « recommande une correction durable des déficits excessifs en 2016 et 2017 » pour l'Espagne et le Portugal, détaille le communiqué de presse.
L’institution aurait pu mettre en place des sanctions face à cet échec, pouvant aller jusqu'à une amende de 0,2% de son PIB, qui lui serait ensuite redistribuée une fois les règles respectées.
Mais leur situation est déjà tendue. Les deux pays ont mis en place une politique d'austérité à la demande de la Commission européenne. Des mesures qui les ont affaibli. L’Espagne connaît ainsi un taux de chômage de 22%.
Les Portugais ont élu un gouvernement de gauche alors que les élections espagnoles n'ont pas donné de majorité au pays. Pierre Moscovici, Commissaire européen aux affaires économiques et monétaires constate que dans l'attente d'un nouveau scrutin, « nous n'avons pas en face de nous de gouvernement capable de prendre les mesures nécessaires ».
Les deux pays ont fourni d'importants efforts depuis plusieurs années pour respecter les règles européennes. Le Portugal a ainsi réduit son déficit public de 7 à 4,4% en deux ans et l’Espagne l’a diminué de moitié en quatre ans.