
Suez refuse de tomber dans l'escarcelle de son concurrent Veolia (photo : DR)
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FRANCE. Dans un communiqué, Suez qualifie de "floues" les propositions faites par Veolia pour monter dans son capital. Selon son Conseil d'administration, réuni mercredi 30 septembre 2020 au matin, "elles ne garantissent pas l'intérêt de actionnaires et parties-prenantes que le Conseil est chargé de défendre".
Quelques heures avant, Veolia (27,19 mrds€ de chiffre d'affaires en 2019) a amélioré au dernier moment son offre auprès d'Engie (60,1 mrds€ de chiffre d'affaires) pour les parts de Suez la relevant à 3,4 mrds€ contre 2,9 mrds€. Fin août 2020, Veolia avait fixé au mercredi 30 septembre 2020 à minuit, la date limite pour cette proposition. Parallèlement, ce dernier tend la main à Suez et souhaiterait ouvrir une période de discussions de six mois "pour rechercher les bases communes d'un accord". Durant ce laps de temps, Veolia s'engage à ne déposer "une offre publique portant sur 70,1% du capital de Suez qu'à condition qu'elle soit amicale."
Suez indique vouloir mettre "tous les moyens à sa disposition pour éviter une prise de contrôle rampante ou un contrôle de fait par son principal concurrent". Son Conseil d'administration compte sur le "Conseil d'Engie et à ses actionnaires pour ne pas décider de l'avenir de Suez dans les conditions et le calendrier dicté par Veolia".
Quelques heures avant, Veolia (27,19 mrds€ de chiffre d'affaires en 2019) a amélioré au dernier moment son offre auprès d'Engie (60,1 mrds€ de chiffre d'affaires) pour les parts de Suez la relevant à 3,4 mrds€ contre 2,9 mrds€. Fin août 2020, Veolia avait fixé au mercredi 30 septembre 2020 à minuit, la date limite pour cette proposition. Parallèlement, ce dernier tend la main à Suez et souhaiterait ouvrir une période de discussions de six mois "pour rechercher les bases communes d'un accord". Durant ce laps de temps, Veolia s'engage à ne déposer "une offre publique portant sur 70,1% du capital de Suez qu'à condition qu'elle soit amicale."
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Suez veut rester indépendant
"J'appelle chacune des trois parties à faire preuve de sens des responsabilités et de faire chacun un pas dans la direction de l'autre", commentait, mercredi 29 septembre 2020 sur LCI, Bruno Le Maire, ministre français de l'Economie. L'Etat français est le premier actionnaire d'Engie avec 23,6% des parts.
Le Conseil d'administration d'Engie se réunit ce mercredi 30 septembre 2020 dans l'après-midi pour étudier la nouvelle proposition de Suez. A l'heure où nous bouclions, aucune décision n'avait été communiquée.
Veolia a affirmé fin août 2020 convoiter 29,9% des 32% d'actions de Suez (18,01 mrds€ de chiffre d'affaires en 2019) détenues par Engie avec l'ambition de reprendre l'ensemble de l'entreprise spécialisée dans la gestion de l'eau et des déchets.
Suez ayant très vite désapprouvé cette entrée dans son capital de son concurrent, il menace désormais de lancer une OPA. De son côté, le Pdg d'Engie fait depuis monter les enchères (avec succès) alors que Suez signe un protocole d'accord avec l'Allemand PreZero pour se délester des ses activités de recyclage et valorisation.
Le 22 septembre 2020, Suez contre-attaquait en annonçant l'accélération de son plan 2030 et sa volonté de doubler la valeur pour les actionnaires dès 2022. Son directeur général, Bertrand Camus, mettait alors en avant ses "priorités d'investir dans les services à valeur ajoutée pour favoriser la croissance de Suez afin d'être le leader indépendant, agile et dédié aux services à l'environnement."
Les syndicats de Suez, qui ont assigné en référé Engie, estiment le coût social de l'arrivée de Veolia dans le capital de leur groupe à "plus de 10 000 suppressions d'emplois, dont 4 000 à 5 000 en France".
Le Conseil d'administration d'Engie se réunit ce mercredi 30 septembre 2020 dans l'après-midi pour étudier la nouvelle proposition de Suez. A l'heure où nous bouclions, aucune décision n'avait été communiquée.
Veolia a affirmé fin août 2020 convoiter 29,9% des 32% d'actions de Suez (18,01 mrds€ de chiffre d'affaires en 2019) détenues par Engie avec l'ambition de reprendre l'ensemble de l'entreprise spécialisée dans la gestion de l'eau et des déchets.
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