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666 licenciements en moins et un retour à la normale dans le ciel (photo F. Dubessy)
ESPAGNE. Les grèves sont terminées au sein de la compagnie Iberia. Au moins pour six mois, comme s'y sont engagés les syndicats de salariés en signant l'accord proposé par le médiateur. Cet engagement pris avec International Airlines Group (IAG), propriétaire d'Iberia, met fin au dur affrontement social de ces dernières semaines.
Concrètement, IAG accepte de revoir à la baisse le nombre de suppressions d'emplois envisagées dans le cadre de la restructuration de la compagnie. Le nombre de licenciements s'établit désormais à 3 141 (contre 3 807 auparavant). Ce qui représente tout de même 16% des effectifs.
Les baisses de salaires de 25 à 35%, déjà annoncées, ont également été corrigées. Conformément à l'accord qui vient d'être conclu, elles ne dépasseront pas 7% pour le personnel au sol, et 14% pour le personnel navigant et les pilotes. Un gel des salaires étant par ailleurs prévu pour tous jusqu'en 2015.
Un bémol cependant : l'accord n'a pas été signé par le syndicat de pilotes Sepla, qui entend poursuivre de son côté les négociations avec le groupe, mais qui se plie à la discipline de suspension des mouvements de grève (dont le prochain était programmé pour fin mars).
Selon les calculs des représentants d'IAG, ce contrat avec les syndicats de salariés alourdira sensiblement le coût de la restructuration d'Iberia. La facture pourrait même passer de 202 M€ à 580 M€. Mais les patrons du groupe ont estimé qu'il s'agissait du coût de la paix sociale, puisqu'ils avaient été les premiers à accepter les conditions présentées par le médiateur.
Iberia, qui accusait des pertes record de 350 M€ dans son bilan 2012, avait connu en février 2013 la plus grande grève de son histoire : l'immense majorité des 21 000 salariés s'étant mobilisés « par vagues » pour paralyser le trafic de la compagnie.
L'accord entre le groupe IAG et les syndicats de salariés d'Iberia a été ratifié par Ana Pastor, ministre espagnole de l'Équipement et des Transports, au nom du gouvernement espagnol.
Concrètement, IAG accepte de revoir à la baisse le nombre de suppressions d'emplois envisagées dans le cadre de la restructuration de la compagnie. Le nombre de licenciements s'établit désormais à 3 141 (contre 3 807 auparavant). Ce qui représente tout de même 16% des effectifs.
Les baisses de salaires de 25 à 35%, déjà annoncées, ont également été corrigées. Conformément à l'accord qui vient d'être conclu, elles ne dépasseront pas 7% pour le personnel au sol, et 14% pour le personnel navigant et les pilotes. Un gel des salaires étant par ailleurs prévu pour tous jusqu'en 2015.
Un bémol cependant : l'accord n'a pas été signé par le syndicat de pilotes Sepla, qui entend poursuivre de son côté les négociations avec le groupe, mais qui se plie à la discipline de suspension des mouvements de grève (dont le prochain était programmé pour fin mars).
Selon les calculs des représentants d'IAG, ce contrat avec les syndicats de salariés alourdira sensiblement le coût de la restructuration d'Iberia. La facture pourrait même passer de 202 M€ à 580 M€. Mais les patrons du groupe ont estimé qu'il s'agissait du coût de la paix sociale, puisqu'ils avaient été les premiers à accepter les conditions présentées par le médiateur.
Iberia, qui accusait des pertes record de 350 M€ dans son bilan 2012, avait connu en février 2013 la plus grande grève de son histoire : l'immense majorité des 21 000 salariés s'étant mobilisés « par vagues » pour paralyser le trafic de la compagnie.
L'accord entre le groupe IAG et les syndicats de salariés d'Iberia a été ratifié par Ana Pastor, ministre espagnole de l'Équipement et des Transports, au nom du gouvernement espagnol.