
La centrale photovoltaïque fournira en électricité l'exploitation pétroloère proche (photo : Sonatrach)
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ALGÉRIE. L'inauguration de la centrale photovoltaïque d'Ouargla, dimanche 28 novembre 2018, marque un fort symbole dans la nouvelle stratégie énergétique de l'Algérie. Implantés précisément à Bir Rebaâ Nord, dans la daïra d'El-Borma (sud-est d'Ouargla) au centre du pays, les 31 320 panneaux photovoltaïques disposés sur une surface de vingt hectares représentent une capacité de production de 10 MW/an.
Cette nouvelle centrale - fruit d'un partenariat entre Sonatrach et l'Italien Eni (présent en Algérie depuis 1981), sera gérée par GSA (Groupement Sonatrach-Agip). Elle est la première centrale du groupe pétrolier algérien et a demandé un investissement de 16 M$ (14,2 M€). Proche du champ pétrolier de Bir Reaâ Nord, les panneaux fourniront en énergie les installations de production du gisement en lieu et place du gaz.
Parallèlement, les deux sociétés associées ont paraphé également un accord pour la construction d'un laboratoire de recherche avancée et de développement sur le site pour tester les technologies solaires et hybrides dans un environnement désertique. Ainsi qu'un texte créant une coentreprise spécifiquement dédiée au secteur de l'énergie renouvelable en Algérie. Sonatrach entend "solariser" 80% de ses gisements.
Cette nouvelle centrale - fruit d'un partenariat entre Sonatrach et l'Italien Eni (présent en Algérie depuis 1981), sera gérée par GSA (Groupement Sonatrach-Agip). Elle est la première centrale du groupe pétrolier algérien et a demandé un investissement de 16 M$ (14,2 M€). Proche du champ pétrolier de Bir Reaâ Nord, les panneaux fourniront en énergie les installations de production du gisement en lieu et place du gaz.
Parallèlement, les deux sociétés associées ont paraphé également un accord pour la construction d'un laboratoire de recherche avancée et de développement sur le site pour tester les technologies solaires et hybrides dans un environnement désertique. Ainsi qu'un texte créant une coentreprise spécifiquement dédiée au secteur de l'énergie renouvelable en Algérie. Sonatrach entend "solariser" 80% de ses gisements.
Un appel d'offres en préparation
La centrale d'Ouargla voit le jour dans le cadre du programme national des énergies renouvelables qui vise une production de 22 000 MW d'électricité à l'horizon 2030. Selon Mustapha Guitoni, elle vise à "satisfaire la demande nationale face à un besoin croissant du consommateur algérien. Mais aussi, à générer des emplois directs, en plus de la préservation de la ressource en hydrocarbures du pays." Le ministre algérien de l'Energie note que "d'importantes quantités de gaz naturel seront économisées et exportées, de quoi générer des recettes conséquentes."
L'Algérie prévoit de lancer, d'ici à la fin de l'année 2018, la production de 200 MW, dont 50 MW dans le grand Sud, par Shariket Kahrab wa Taket Moutajadida (SKTM), une filiale du groupe Sonelgaz. Parallèlement, Mustapha Guitoni prépare un appel d'offres, via la Commission de régulation de l'électricité et du gaz, pour une production de 150 MW. Il sera ouvert aux investisseurs nationaux ou en association avec des étrangers.
L'Algérie prévoit de lancer, d'ici à la fin de l'année 2018, la production de 200 MW, dont 50 MW dans le grand Sud, par Shariket Kahrab wa Taket Moutajadida (SKTM), une filiale du groupe Sonelgaz. Parallèlement, Mustapha Guitoni prépare un appel d'offres, via la Commission de régulation de l'électricité et du gaz, pour une production de 150 MW. Il sera ouvert aux investisseurs nationaux ou en association avec des étrangers.