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Contraction continue de la consommation prévue au cours des prochains mois (photo F. Matéo)
ESPAGNE. Deux études prédisent une aggravation de la situation économique en Espagne. La première émane de la Banque d'Espagne, dont le dernier rapport mensuel confirme d’abord une diminution du PIB de 0,4% au cours du troisième trimestre 2012 (-1,7% en termes d'évolution inter-annuelle). L'institution dirigée par Luis Maria Linde annonce surtout une baisse pour les prochains mois, estimant que la hausse de la TVA appliquée à partir de septembre 2012 a incité les consommateurs espagnols à anticiper certains achats.
Le contrecoup de ce comportement se mesurera au cours du quatrième trimestre de l'année, selon la banque d'Espagne, dont l'analyse pointe les autres causes de cette dégradation attendue : « Le taux élevé de chômage, la baisse des revenus disponibles et des richesses, les strictes conditions financières actuelles et la poursuite du processus de réduction des dépenses continuent de freiner la consommation ».
Outre les effets d'augmentation de la TVA, le rapport souligne les conséquences délétères de la diminution des salaires. Même si les conclusions de cette étude peuvent faire penser aux diagnostics des médecins de Molière, puisque de la Banque d'Espagne prêche pour davantage de modération salariale...
De son côté, la fondation des Caisses d’Épargne espagnoles Funcas prolonge les prévisions économiques jusqu'à 2013, prévoyant une chute du PIB espagnol de 1,5% en 2013, soit une baisse trois fois plus importante que les prévisions du gouvernement de Mariano Rajoy ! Le ministre espagnol des Finances, Cristobal Montoro, vient en effet de présenter le prochain budget de l’État en se basant sur une prévision de contraction du PIB de 0,5%.
Funcas coïncide avec la Banque d'Espagne dans l'analyse des causes de cette dégradation, à savoir une baisse constante de la consommation.
La fondation estime que l'Espagne n'atteindra pas ses objectifs de réduction des déficits publics, ni en 2012 (avec un solde négatif de 6,9% du PIB) ni en 2013 (5,1% du PIB, contre 4,5% initialement prévus).
Malheureusement, il y a pire dans les estimations de la fondation Funcas pour 2013 : une inflation pouvant atteindre 2,4% et un taux de chômage qui risque de culminer à 26,1% !
Le contrecoup de ce comportement se mesurera au cours du quatrième trimestre de l'année, selon la banque d'Espagne, dont l'analyse pointe les autres causes de cette dégradation attendue : « Le taux élevé de chômage, la baisse des revenus disponibles et des richesses, les strictes conditions financières actuelles et la poursuite du processus de réduction des dépenses continuent de freiner la consommation ».
Outre les effets d'augmentation de la TVA, le rapport souligne les conséquences délétères de la diminution des salaires. Même si les conclusions de cette étude peuvent faire penser aux diagnostics des médecins de Molière, puisque de la Banque d'Espagne prêche pour davantage de modération salariale...
De son côté, la fondation des Caisses d’Épargne espagnoles Funcas prolonge les prévisions économiques jusqu'à 2013, prévoyant une chute du PIB espagnol de 1,5% en 2013, soit une baisse trois fois plus importante que les prévisions du gouvernement de Mariano Rajoy ! Le ministre espagnol des Finances, Cristobal Montoro, vient en effet de présenter le prochain budget de l’État en se basant sur une prévision de contraction du PIB de 0,5%.
Funcas coïncide avec la Banque d'Espagne dans l'analyse des causes de cette dégradation, à savoir une baisse constante de la consommation.
La fondation estime que l'Espagne n'atteindra pas ses objectifs de réduction des déficits publics, ni en 2012 (avec un solde négatif de 6,9% du PIB) ni en 2013 (5,1% du PIB, contre 4,5% initialement prévus).
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