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TUNISIE. Les manifestants ont bravé le couvre-feu mercredi 20 janvier pour défiler à Kasserine, ville de 80 000 habitants du centre de la Tunisie. Le décès, un suicide selon les manifestants, d'un chômeur le 16 janvier a mis le feu à un baril de poudre qui ne demandait qu'à exploser. La population exige du travail dans une région sinistrée économiquement. La jeunesse se sent trahie par une classe politique qui cinq ans après la révolution n'a pas su résoudre les questions du chômage et de la pauvreté. Le chômage est passé de 12 à 15,3 % depuis la révolution. Près du tiers de la population de Kasserine reste sans emploi.
Mardi 19 janvier, policiers et manifestants de Kasserine ont échangé pierres et gaz lacrymogènes, provoquant plusieurs dizaines de blessés et le déploiement de l'armée.
Le mouvement semble déborder et gagner Tunis où une marche de soutien s'est déroulée mercredi 20 janvier. Les villes de Thala, Fernana, Siliana, Zaghouan, Sousse, Kairouan, Kef et Meknassi auraient également été le théâtre de manifestations.
Alors que le premier syndicat de salariés, l'UGT, menaçait de lancer une grève générale, son homologue patronal a lâché du lest en accordant des revalorisations salariales. Mais ces dernières concernent les personnes bénéficiant d'un emploi, pas les chômeurs.
Mardi 19 janvier, policiers et manifestants de Kasserine ont échangé pierres et gaz lacrymogènes, provoquant plusieurs dizaines de blessés et le déploiement de l'armée.
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