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Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
MEDITERRANEE. Les tensions persistent concernant les zones d'exploration pétrolières et gazières en Méditerranée orientale. Le Liban a récemment lancé un appel d'offres international concernant de l'exploration offshore sur une zone qu'Israël lui conteste. Un consortium regroupant Total, ENI et le russe Novatek doit commencer à forer en 2019.
Avigdor Liberman, ministre hébreux de la Défense, a qualifié l’appel d’offres de « provocation » alors que les États Unis tentaient sans succès de jouer les médiateurs en envoyant jeudi 15 février leur secrétaire d’État, Rex Tillerson, à Beyrouth, puis le 18 février le secrétaire d’État adjoint pour les affaires du Proche-Orient, David Satterfield, en Israël.
Le Liban comme Israël menacent d'en venir aux armes. L’État Hébreux a positionné en novembre 2017 une batterie antimissile sur un navire de guerre opérant dans la zone, afin de protéger ses installation des roquettes du Hezbollah. Le 7 février, Israël a également commandé à l'Allemagne des corvettes destinées à protéger ses installations gazières en Méditerrannée.
Cette crise constitue un épisode de plus des tensions qui agitent la région depuis la découverte de gaz au large d’Israël, de Chypre, du Liban, de la Turquie et de l’Égypte, chaque pays ayant une lecture différente des frontières maritimes.
Ainsi, le 9 février 2017, des bâtiment militaires turcs ont bloqué une plate-forme de forage que le groupe pétrolier italien ENI devait positionner au large des côte chypriotes. Les alliances se nouent et se dénouent. La dernière en date concerne un contrat de 12 mrds € que l'Egypte aurait signé avec Israël. L'accord porte sur la fourniture à la compagnie égyptienne Dolphinus de 64 milliards de m" de gaz par le groupe israélien Delek et l'américain Noble Energy.
Avigdor Liberman, ministre hébreux de la Défense, a qualifié l’appel d’offres de « provocation » alors que les États Unis tentaient sans succès de jouer les médiateurs en envoyant jeudi 15 février leur secrétaire d’État, Rex Tillerson, à Beyrouth, puis le 18 février le secrétaire d’État adjoint pour les affaires du Proche-Orient, David Satterfield, en Israël.
Le Liban comme Israël menacent d'en venir aux armes. L’État Hébreux a positionné en novembre 2017 une batterie antimissile sur un navire de guerre opérant dans la zone, afin de protéger ses installation des roquettes du Hezbollah. Le 7 février, Israël a également commandé à l'Allemagne des corvettes destinées à protéger ses installations gazières en Méditerrannée.
Cette crise constitue un épisode de plus des tensions qui agitent la région depuis la découverte de gaz au large d’Israël, de Chypre, du Liban, de la Turquie et de l’Égypte, chaque pays ayant une lecture différente des frontières maritimes.
Ainsi, le 9 février 2017, des bâtiment militaires turcs ont bloqué une plate-forme de forage que le groupe pétrolier italien ENI devait positionner au large des côte chypriotes. Les alliances se nouent et se dénouent. La dernière en date concerne un contrat de 12 mrds € que l'Egypte aurait signé avec Israël. L'accord porte sur la fourniture à la compagnie égyptienne Dolphinus de 64 milliards de m" de gaz par le groupe israélien Delek et l'américain Noble Energy.