
Photo UE/ JTaylor

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GRECE. Les négociations entre la Grèce, le FMI (Fonds monétaire international), le MES (Mécanisme européen de stabilité) et la BCE (Banque centrale européenne) sont bloquées. La réunion du 28 avril durant laquelle les ministres des Finances des pays de la zone euro devaient signer un accord avec la Grèce a été annulée sans qu'une nouvelle date soit fixée. Après des mois de négociation, chacun reste sur ses positions.
Un consensus existe pourtant concernant les mesures à mettre en place par le gouvernement grec (réforme fiscale et des retraites, « nettoyage » du bilan des banques). Mais le FMI ne croit pas que ce paquet de réformes suffira à lui permettre de dégager un excédent budgétaire hors charge de la dette correspondant à l'objectif fixé de 3,5% pour 2018. Il demande donc à la Grèce un nouveau train de mesures d'austérité représentant 2% du PIB du pays. Elles ne seraient appliquées qu'en cas de « dérapage » de la Grèce.
Athènes accepte de coucher noir sur blanc de nouvelles mesures d'austérité, mais refuse de soumettre à son parlement des mesures additionnelles non prévues dans le Memorandum of Understanding signé en août 2015.
Cette divergence bloque la signature de l'accord qui doit permettre à la Grèce de bénéficier en juillet 2016 d'un prêt destiné à lui permettre de rembourser 3 mds à la BCE. Sans cet argent frais, le pays se retrouvera dans la situation de l'été dernier avec un risque d'explosion de son système bancaire et finalement d'un Grexit.
Un consensus existe pourtant concernant les mesures à mettre en place par le gouvernement grec (réforme fiscale et des retraites, « nettoyage » du bilan des banques). Mais le FMI ne croit pas que ce paquet de réformes suffira à lui permettre de dégager un excédent budgétaire hors charge de la dette correspondant à l'objectif fixé de 3,5% pour 2018. Il demande donc à la Grèce un nouveau train de mesures d'austérité représentant 2% du PIB du pays. Elles ne seraient appliquées qu'en cas de « dérapage » de la Grèce.
Athènes accepte de coucher noir sur blanc de nouvelles mesures d'austérité, mais refuse de soumettre à son parlement des mesures additionnelles non prévues dans le Memorandum of Understanding signé en août 2015.
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