
Serval est spécialisée dans l'aliment d'allaitement des veaux (photo : Serval)
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FRANCE. La Pme française Serval (81,96 M€ en 2017) a porté plainte, fin mai 2018, contre le groupe Lactalis (18,5 mrds€ de chiffre d'affaires et 80 000 salariés dans 94 pays) pour "escroquerie, falsification de denrées alimentaires et tromperies sur la nature, l'espèce, l'origine, les qualités substantielles, la composition ou le teneur en principes utiles de toutes marchandises". Le procureur de la République de Rennes (en Ille-et-Vilaine où se situe Bourgbarré, siège social de la filiale Lactalis Ingrédients), Philippe Astruc, a confirmé, mercredi 23 octobre 2018, une annonce révélée par quelques journaux la veille au soir et a ouvert une information judiciaire.
Basée dans les Deux-Sèvres (à Sainte Eanne, près de Poitiers), la Pme accuse le géant laitier de lui avoir livré, depuis quatre ans, "un lactosérum (NDLR : petit lait récupéré dans la fabrication du fromage) de mélange et non de vache. En outre ce produit serait composé de lactosérum et de perméat, sous-produit laitier d'un taux de protéine nul et contenant une faible proportion de matière azotées non protéique", précise Philippe Astruc.
Le lactosérum de mélange fourni à Serval - qui commercialise des aliments d'allaitement pour jeunes animaux (veaux, agneaux et chevreaux) - par Lactalis comprendrait, certes des origines de vaches, mais aussi de chèvres et de brebis et serait dilué avec du perméat. Son coût de revient serait donc dérisoire par rapport à du lactosérum de vaches.
Lactalis évoque un litige "purement commercial" et accuse Serval d'"instrumentaliser la justice pénale pour tenter de le régler à son profit".
Basée dans les Deux-Sèvres (à Sainte Eanne, près de Poitiers), la Pme accuse le géant laitier de lui avoir livré, depuis quatre ans, "un lactosérum (NDLR : petit lait récupéré dans la fabrication du fromage) de mélange et non de vache. En outre ce produit serait composé de lactosérum et de perméat, sous-produit laitier d'un taux de protéine nul et contenant une faible proportion de matière azotées non protéique", précise Philippe Astruc.
Le lactosérum de mélange fourni à Serval - qui commercialise des aliments d'allaitement pour jeunes animaux (veaux, agneaux et chevreaux) - par Lactalis comprendrait, certes des origines de vaches, mais aussi de chèvres et de brebis et serait dilué avec du perméat. Son coût de revient serait donc dérisoire par rapport à du lactosérum de vaches.
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