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SERBIE / KOSOVO. Si le Parlement européen reconnaît "les récents progrès dans la normalisation de leurs relations", ses députés réclament dans deux résolutions distinctes "davantage d'engagement et une volonté politique soutenue pour atteindre cet objectif, condition de leur adhésion à l'UE".
Mardi 28 février 2017, à cinquante-cinq voix pour, deux contre et deux abstentions, les élus européens se sont félicités de l'ouverture en 2016 de plusieurs chapitres concernant l'adhésion de la Serbie à l'Union européenne. Ils soulignent les efforts consacrés à la création d'emplois, le renforcement de la compétitivité et de la stimulation de la croissance, mais insistent sur la nécessité de renforcer l'état de droit. Les députés visent notamment la corruption et le crime organisé qualifiés d'"obstacle au développement démocratique, social et économique du pays".
Autre point essentiel : la nécessité pour Belgrade d'aligner sa politique étrangère sur celle de l'Union européenne, y compris sa politique vis-à-vis de la Russie.
Mardi 28 février 2017, à cinquante-cinq voix pour, deux contre et deux abstentions, les élus européens se sont félicités de l'ouverture en 2016 de plusieurs chapitres concernant l'adhésion de la Serbie à l'Union européenne. Ils soulignent les efforts consacrés à la création d'emplois, le renforcement de la compétitivité et de la stimulation de la croissance, mais insistent sur la nécessité de renforcer l'état de droit. Les députés visent notamment la corruption et le crime organisé qualifiés d'"obstacle au développement démocratique, social et économique du pays".
Autre point essentiel : la nécessité pour Belgrade d'aligner sa politique étrangère sur celle de l'Union européenne, y compris sa politique vis-à-vis de la Russie.
Cinq États membres ne reconnaissent toujours par le Kosovo
Les eurodéputés constate également que "l'avenir d'un Kosovo indépendant réside dans l'Union européenne". Pristina marque des points en préparant la libéralisation des visas et en s'engageant sur la ratification de l'accord de démarcation de la frontière avec le Monténégro et la poursuite des cas de haut niveau de corruption et de crime organisé. Le pays se rapproche de plus en plus de Bruxelles depuis l'entrée en vigueur, au 1er avril 2016, de l'accord de stabilisation et d'association UE-Kosovo. .
Le Parlement européen se veut néanmoins plus exigeant. Ses élus "expriment leur inquiétude face à la polarisation extrême et persistante du paysage politique, regrettent la lenteur des efforts déployés par le Kosovo pour ériger une capacité administrative adéquate et efficace et condamnent les violentes perturbations de ces efforts au cours de la première moitié de 2016 dans le pays".
Dans ce contexte, le Parlement européen indique que cinq pays de l'Union européenne n'ont toujours pas reconnu le Kosovo. "La ratification par tous les États membres renforcerait la crédibilité de l'UE en matière de politique extérieure et contribuerait à normaliser les relations entre le Kosovo et la Serbie" notent les rapporteurs de cette motion retenue par quarante voix pour, douze contre et cinq abstentions.
Indépendant depuis le 17 février 2008 et revendiquée par la Serbie, la moitié des pays de la planète n'ont toujours pas reconnu le Kosovo et le considère encore comme une province de la Serbie. Parmi eux, figurent donc cinq États membres : la Roumanie, Chypre, l'Espagne, la Grèce et la Slovaquie.
La Chambre, réunie en plénière, votera ces deux résolutions à Strasbourg lors de la session d'avril.
Lire aussi :Le Monténégro frappe de plus en plus fort à la porte de l'UE
Le Parlement européen se veut néanmoins plus exigeant. Ses élus "expriment leur inquiétude face à la polarisation extrême et persistante du paysage politique, regrettent la lenteur des efforts déployés par le Kosovo pour ériger une capacité administrative adéquate et efficace et condamnent les violentes perturbations de ces efforts au cours de la première moitié de 2016 dans le pays".
Dans ce contexte, le Parlement européen indique que cinq pays de l'Union européenne n'ont toujours pas reconnu le Kosovo. "La ratification par tous les États membres renforcerait la crédibilité de l'UE en matière de politique extérieure et contribuerait à normaliser les relations entre le Kosovo et la Serbie" notent les rapporteurs de cette motion retenue par quarante voix pour, douze contre et cinq abstentions.
Indépendant depuis le 17 février 2008 et revendiquée par la Serbie, la moitié des pays de la planète n'ont toujours pas reconnu le Kosovo et le considère encore comme une province de la Serbie. Parmi eux, figurent donc cinq États membres : la Roumanie, Chypre, l'Espagne, la Grèce et la Slovaquie.
La Chambre, réunie en plénière, votera ces deux résolutions à Strasbourg lors de la session d'avril.
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