
MEDITERRANEE. L’Association pour la participation et l’action régionale (Apare), qui mène depuis 30 ans des chantiers de réhabilitation du patrimoine rural dans le Sud de la France à l’aide de jeunes bénévoles, pilote un projet de coopération euro-méditerranéenne pour la sauvegarde du patrimoine de l’eau.
Baptisé Remee (Redécouvrons Ensemble les MEmoires de l'Eau), ce projet est placé sous l’égide d’Euromed Heritages, pour lequel l’Union européenne dispensera 1,1 M€ sur près de trois ans.
Mené avec six autres partenaires en Algérie, Maroc, Turquie, Tunisie, Grèce, et Corse, ce projet implique des associations oeuvrant pour l’éducation à l’environnement, et leurs actions doivent d’abord toucher un large public scolaire dans les pays concernés.
« Le patrimoine lié à l’eau, sa gestion, ses ouvrages ou ses savoir-faire traditionnels, sont trop souvent oubliés », estime Matthieu Guary, le chargé du projet à l’Apare et coordonnateur, « alors même qu’il correspond souvent à des pratiques toujours actuelles, qu’il faut valoriser dans un contexte de rareté des ressources ».
Une prime à l'esprit de coopération


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Mené sur 30 mois, Remee donne lieu à des conventions entre les associations concernées, qui régissent ainsi leurs financements et leurs actions.
Ainsi le Centre méditerranéen de l’environnement de Marrakech mettra en œuvre un programme de réhabilitation de fontaines, impliquant le public scolaire à travers un conseil des jeunes. En Corse, Le Centre permanent d’information sur l’environnement de Centre Corse cherchera à créer une Maison de l’eau, à but pédagogique, à Corte.
L’Apare « envisageait un projet similaire plus axé sur la région Provence, mais nous avions déjà l’habitude de travailler en réseau en Méditerranée quand l’Union européenne a lancé cet appel à projets. Nous étions donc prêts au bon moment », souligne Matthieu Guary.
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