
Pour Goldman Sachs, l'Espagne est sur la bonne voie (photo F.Dubessy)
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ESPAGNE. Goldman Sachs publie dans le rapport "European Views" de juin 2011, une analyse poussée de la situation de l'Espagne. L'entreprise émet des réserves s'agissant des déficits régionaux que subit le pays mais semble intéressé par la perspective de croissance de l'Espagne.
Natacha Valla, directrice exécutive de Goldman Sachs, affirme que les récentes élections régionales présentent une opportunité de plus dans la transparence des finances publiques locales. Le Parti conservateur a gagné douze des dix-sept régions et a consolidé sa force dans les grandes villes du pays laissant, selon l'entreprise, présager des réformes de profondeur à venir. L'élasticité des prix à l'export des produits espagnols reste faible, car, selon Goldman Sachs, la qualité des produits exportés a fait ses preuves, notamment les voitures, l'équipement, les fruits et légumes (l'enquête a été diffusée avant la crise du concombre).
Cependant, l'augmentation du déficit des régions de 2% du PIB du pays en 2011 inquiète la compagnie. De plus, la demande de consommation reste, selon l'entreprise et chiffre à l'appui, perturbée par la diminution des revenus et des investissements privés.
Le déficit public de l'Espagne devrait, selon le rapport "National Stability Programmes, 2011" diminuer de 3% d'ici 2012. La compagnie espère voir, comme les prévisions du rapport "GS Global ECS Research" semble le prévoir, la croissance économique espagnole augmenter de 1,1% en 2010 et 1,9% en 2012.
Natacha Valla, directrice exécutive de Goldman Sachs, affirme que les récentes élections régionales présentent une opportunité de plus dans la transparence des finances publiques locales. Le Parti conservateur a gagné douze des dix-sept régions et a consolidé sa force dans les grandes villes du pays laissant, selon l'entreprise, présager des réformes de profondeur à venir. L'élasticité des prix à l'export des produits espagnols reste faible, car, selon Goldman Sachs, la qualité des produits exportés a fait ses preuves, notamment les voitures, l'équipement, les fruits et légumes (l'enquête a été diffusée avant la crise du concombre).
Cependant, l'augmentation du déficit des régions de 2% du PIB du pays en 2011 inquiète la compagnie. De plus, la demande de consommation reste, selon l'entreprise et chiffre à l'appui, perturbée par la diminution des revenus et des investissements privés.
Le déficit public de l'Espagne devrait, selon le rapport "National Stability Programmes, 2011" diminuer de 3% d'ici 2012. La compagnie espère voir, comme les prévisions du rapport "GS Global ECS Research" semble le prévoir, la croissance économique espagnole augmenter de 1,1% en 2010 et 1,9% en 2012.