
Euler Hermes décortique les plans de relance français et italien (photo : Eurler Hermes)
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FRANCE / ITALIE. Selon une étude d'Euler Hermes, publiée jeudi 3 septembre 2020, les plans de relance budgétaire dévoilés par la France et l'Italie vont dans le bon sens. La société d'assurance-crédit française (détenue par le groupe Allianz) estime qu'ils vont permettre à Paris de stimuler sa croissance économique de +2,4% d'ici 2021-2022 (contre 4 points prévus par le gouvernement) et de +0,7% pour Rome sur la même période.
La France a adopté un plan de relance de 100 mrds€ sur deux ans, soit 4,3% de son PIB, avec 30 mrds€ sur la croissance verte, 35 mrds€ sur la compétitivité industrielle et 35 mrds€ sur la préservation de la cohésion sociale et territoriale. Présenté jeudi 3 septembre 2020 dans le détail et déjà dévoilé durant l'été 2020, il est jugé par les analystes d'Euler Hermes "équilibré, avec un tiers des efforts portant sur l'emploi et la demande à court terme et deux tiers portant sur des mesures de moyen terme concernant l'investissement productif et la transition écologique".
Par contre, l'étude montre que, pour la France, "en raison de notre dépendance structurelle à l'égard des importations, le revers de cette relance budgétaire sera l'aggravation du déficit commercial déjà élevé". Euler Hermes estime qu'il "pourrait se creuser d'environ 12 mrds€ à l'aune de ce plan contre 3 mrds€ pour l'Allemagne pour un stimulus économique équivalent". L'Italie bénéficierait elle d'un excédent commercial supplémentaire de + 1 mrd€.
D'autre part, les mesures annoncées sur les impôts de production et les fonds propres pour aider les entreprises à traverser cette crise ne seraient pas suffisantes "pour endiguer le choc des défaillances d'entreprises". L'analyse prévoit une hausse cumulée de 25% des faillites sur 2020-2021. Euler Hermes s'inquiète aussi du volet formation qui "risque de faire défaut".
Lire aussi : La guerre entre les "frugaux" et les "pays du Club Med" accouche d'un plan de relance de 750 mrds€
La France a adopté un plan de relance de 100 mrds€ sur deux ans, soit 4,3% de son PIB, avec 30 mrds€ sur la croissance verte, 35 mrds€ sur la compétitivité industrielle et 35 mrds€ sur la préservation de la cohésion sociale et territoriale. Présenté jeudi 3 septembre 2020 dans le détail et déjà dévoilé durant l'été 2020, il est jugé par les analystes d'Euler Hermes "équilibré, avec un tiers des efforts portant sur l'emploi et la demande à court terme et deux tiers portant sur des mesures de moyen terme concernant l'investissement productif et la transition écologique".
Par contre, l'étude montre que, pour la France, "en raison de notre dépendance structurelle à l'égard des importations, le revers de cette relance budgétaire sera l'aggravation du déficit commercial déjà élevé". Euler Hermes estime qu'il "pourrait se creuser d'environ 12 mrds€ à l'aune de ce plan contre 3 mrds€ pour l'Allemagne pour un stimulus économique équivalent". L'Italie bénéficierait elle d'un excédent commercial supplémentaire de + 1 mrd€.
D'autre part, les mesures annoncées sur les impôts de production et les fonds propres pour aider les entreprises à traverser cette crise ne seraient pas suffisantes "pour endiguer le choc des défaillances d'entreprises". L'analyse prévoit une hausse cumulée de 25% des faillites sur 2020-2021. Euler Hermes s'inquiète aussi du volet formation qui "risque de faire défaut".
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