
Disparition d'une enseigne de 110 ans (photo : Mairie d'Alicante)
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ESPAGNE. Le secteur bancaire espagnol continue à se concentrer. Sur la cinquantaine d'entités bancaires que comptait le pays au début de la crise économique et financière, il ne devrait plus en rester qu'une dizaine. L'absorption de Banesto par Banco Santander va dans ce sens. Créé il y a 110 ans, la banque Banesto était déjà filiale de Santander, qui vient d'en prendre entièrement le contrôle pour mettre fin à cette enseigne en intégrant les agences sous la marque Santander, et consolider sa position de leader dans la péninsule ibérique.
À travers cette opération (qui se traduit aussi par l'intégration totale de Banif, unité dédiée aux grands comptes), Banco Santander accentue son avance sur Caixabank en termes de dépôts, puisqu'elle gère désormais 185 mrds € (contre 168 mrds € pour la banque catalane).
La banque présidée par Emilio Botin devient aussi le deuxième réseau bancaire d'Espagne, derrière Caixabank, mais en dépassant BBVA et Bankia.
En effaçant Banesto du paysage bancaire espagnol, Banco Santander compte réaliser une économie d'échelle de 434 M€, dont plus de la moitié comme conséquence directe de la baisse des effectifs, que la direction de la banque souhaite réaliser à travers des retraites anticipées et des départs volontaires. Car l'absorption de Banesto implique la suppression de 700 agences, d'ici 2014, parmi le réseau de 4 664 succursales espagnoles du groupe bancaire Santander (dont 1 684 actuellement sous enseigne Banesto).
La perspective d'une plus grande rentabilité a d'ailleurs fait grimper de 18% les actions en bourses de Banesto, preuve que la crise financière n'empêche pas le profit de certains actionnaires des entités bancaires. Le paradoxe pourrait encore s'accentuer si le groupe Santander, comme le souhaite son président, parvient à intégrer dans les prochains mois CatalunyaCaixa, la caisse d'épargne catalane nationalisée.
À travers cette opération (qui se traduit aussi par l'intégration totale de Banif, unité dédiée aux grands comptes), Banco Santander accentue son avance sur Caixabank en termes de dépôts, puisqu'elle gère désormais 185 mrds € (contre 168 mrds € pour la banque catalane).
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La perspective d'une plus grande rentabilité a d'ailleurs fait grimper de 18% les actions en bourses de Banesto, preuve que la crise financière n'empêche pas le profit de certains actionnaires des entités bancaires. Le paradoxe pourrait encore s'accentuer si le groupe Santander, comme le souhaite son président, parvient à intégrer dans les prochains mois CatalunyaCaixa, la caisse d'épargne catalane nationalisée.