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ÉGYPTE. La Haute cour administrative égyptienne a tranché en appel sur le sort de deux îles de la mer Rouge : Tiran et Sanafir. Le président Abdel Fattah al-Sissi comptait les rétrocéder à l'Arabie Saoudite au prétexte qu'elles n'avaient été que confiés par Ryad au Caire en 1950 pour assurer leur protection.
Déjà désavoué par la population sur le sujet, la décision avait été annulée en juin 2016 par le Conseil d'Etat. Le gouvernement avait fait appel avant de se faire à nouveau retoquer par un tribunal administratif en novembre 2016.
La décision de l'annulation de la rétrocession des îles de Tiran et Sanafir a été confirmée par la Haute cour administrative, lundi 16 janvier 2017.
L'affaire remonte en avril 2016 quand, après l'annonce d'un prêt de 21,5 mrds$ de l'Arabie Saoudite à l'Egypte, le président égyptien indiquait que ces deux îles appartenaient bien à l'Arabie saoudite.
L'île de Tiran (80 km²) est inhabitée car sans aucune ressource d'eau mais jouit, comme sa voisine Sanafir (33 km²) également déserte, d'une situation géopolitique stratégique entre la péninsule du Sinaï et la péninsule arabique.
Déjà désavoué par la population sur le sujet, la décision avait été annulée en juin 2016 par le Conseil d'Etat. Le gouvernement avait fait appel avant de se faire à nouveau retoquer par un tribunal administratif en novembre 2016.
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L'affaire remonte en avril 2016 quand, après l'annonce d'un prêt de 21,5 mrds$ de l'Arabie Saoudite à l'Egypte, le président égyptien indiquait que ces deux îles appartenaient bien à l'Arabie saoudite.
L'île de Tiran (80 km²) est inhabitée car sans aucune ressource d'eau mais jouit, comme sa voisine Sanafir (33 km²) également déserte, d'une situation géopolitique stratégique entre la péninsule du Sinaï et la péninsule arabique.