FRANCE. La société Saipol, filiale du pôle végétal du groupe Avril (6,5 mrds€ de chiffre d'affaires en 2014 et 7 200 salariés), réalise deux investissements d'un montant total de 28,5 M€ dans son usine de Sète (sud de la France) qui emploie quatre-vingt-sept salariés.
Le premier (13 M€) concerne une nouvelle unité d'estérification qui va permettre à l'usine de se recentrer sur la production de biodiesel Diester et de tourteaux de colza (utilisés dans l'alimentation des animaux d'élevage), coproduits issus de la trituration des graines oléagineuses. Saipol va désormais pouvoir transformer chaque année 600 000 tonnes de graines de colza et produire 280 000 tonnes de biodiésel, 340 000 tonnes de tourteaux et 28 000 tonnes de glycérine végétale.
Une partie devrait se tourner vers l'international, car, comme le précise la direction de Saipol dans un communiqué publié mercredi 28 octobre 2015, "le site bénéficie d’une situation privilégiée vers le bassin méditerranéen, et son activité est pleinement intégrée aux infrastructures multimodales de pointe dont dispose Sète : le site portuaire, l’accès au rail – avec un embranchement ferroviaire vers l’usine Saipol permettant le transport de 4 500 tonnes de marchandises, l’accès direct à l’autoroute A9, et la connexion avec le terminal portuaire de Centre grains."
Le premier (13 M€) concerne une nouvelle unité d'estérification qui va permettre à l'usine de se recentrer sur la production de biodiesel Diester et de tourteaux de colza (utilisés dans l'alimentation des animaux d'élevage), coproduits issus de la trituration des graines oléagineuses. Saipol va désormais pouvoir transformer chaque année 600 000 tonnes de graines de colza et produire 280 000 tonnes de biodiésel, 340 000 tonnes de tourteaux et 28 000 tonnes de glycérine végétale.
Une partie devrait se tourner vers l'international, car, comme le précise la direction de Saipol dans un communiqué publié mercredi 28 octobre 2015, "le site bénéficie d’une situation privilégiée vers le bassin méditerranéen, et son activité est pleinement intégrée aux infrastructures multimodales de pointe dont dispose Sète : le site portuaire, l’accès au rail – avec un embranchement ferroviaire vers l’usine Saipol permettant le transport de 4 500 tonnes de marchandises, l’accès direct à l’autoroute A9, et la connexion avec le terminal portuaire de Centre grains."
Réduction de 90% des gaz à effet de serre
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Le second investissement de 15,5 M€ (dont 4,2 M€ provenant d'une subvention de l'Etat français dans le cadre d'un appel à projet Biomasse chaleur industrie agriculture tertiaire de 2012) était affecté à la construction d'une chaudière biomasse, achevée début octobre 2015. Elle utilise les coques de tournesol en provenance de la nouvelle (2013) unité de décorticage de tournesol de l'usine de Bassens (près de Bordeaux). La chaudière biomasse va apporter la vapeur nécessaire à la valorisation de graines de colza en huiles végétales, tourteaux et biodiesel.
Ces deux investissements vont également permettre de réduire de 90% les émissions annuelles de gaz à effet de serre de l'usine car 75% de ses besoins en énergie sont désormais issus de sources renouvelables.
"Sète tient une place centrale dans la pérennisation de la filière française et son rayonnement. Le recentrage des activités de l’usine et sa montée en puissance vise à préparer un avenir dans lequel nous croyons, malgré le développement en Méditerranée d’une concurrence faisant appel à des ressources agricoles délocalisées. Il s’agit d’une menace réelle qui devient un sujet de préoccupation pour notre usine et les agriculteurs de la région " précise Yves Delaine, directeur général adjoint du groupe Avril et président de Saipol.
Ces deux investissements vont également permettre de réduire de 90% les émissions annuelles de gaz à effet de serre de l'usine car 75% de ses besoins en énergie sont désormais issus de sources renouvelables.
"Sète tient une place centrale dans la pérennisation de la filière française et son rayonnement. Le recentrage des activités de l’usine et sa montée en puissance vise à préparer un avenir dans lequel nous croyons, malgré le développement en Méditerranée d’une concurrence faisant appel à des ressources agricoles délocalisées. Il s’agit d’une menace réelle qui devient un sujet de préoccupation pour notre usine et les agriculteurs de la région " précise Yves Delaine, directeur général adjoint du groupe Avril et président de Saipol.