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LIBYE. Vendredi 12 novembre 2021 à Paris, une énième Conférence internationale pour la Libye s'est achevée par deux souhaits des participants. D'abord que les élections (présidentielle et législatives) se déroulent bien aux dates prévues. "Nous demandons instamment à tous les acteurs et à tous les candidats libyens de respecter leurs engagements concernant la tenue des élections le 24 décembre 2021, de s’engager publiquement à respecter les droits de leurs opposants politiques avant, pendant et après les élections, d’accepter les résultats d’élections libres, régulières et ouvertes à tous, et de s’engager à respecter le code de conduite préparé par la HNEC (NDLR : Haute commission électorale nationale)", indiquait la déclaration finale de cette réunion.
Ensuite, les chefs d'Etat et de gouvernement présents dans la capitale française ont réaffirmé leur soutien au "Plan d'action pour le retrait des mercenaires, des combattants étrangers et des forces étrangères du territoire libyen", défini par une Commission militaire mixte voici quelques semaines au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le lendemain, Ibrahim Kalin, porte-parole de la présidence turque répondait que les militaires de son pays constituaient "une force de stabilité pour aider le peuple libyen". Ankara a d'ailleurs émis une réserve sur le statut des forces étrangères en signant le document de la Conférence internationale pour la Libye. Quand à la Russie, elle a encore démenti tout lien avec le groupe de mercenaires Wagner.
Ensuite, les chefs d'Etat et de gouvernement présents dans la capitale française ont réaffirmé leur soutien au "Plan d'action pour le retrait des mercenaires, des combattants étrangers et des forces étrangères du territoire libyen", défini par une Commission militaire mixte voici quelques semaines au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le lendemain, Ibrahim Kalin, porte-parole de la présidence turque répondait que les militaires de son pays constituaient "une force de stabilité pour aider le peuple libyen". Ankara a d'ailleurs émis une réserve sur le statut des forces étrangères en signant le document de la Conférence internationale pour la Libye. Quand à la Russie, elle a encore démenti tout lien avec le groupe de mercenaires Wagner.
Un candidat recherché par la Cour pénale internationale
L'événement du week-end sur ce théâtre libyen est plutôt venu de Saïf Al-Islam. A Sebha, chef-lieu de la région du Fezzan, dans l'un des trois seuls bureaux de la HNEC pouvant la valider, le second fils de Mouammar Kadhafi a officiellement, dimanche 14 novembre 2021, déposé sa candidature à l'élection présidentielle du 24 décembre 2021.
Invisible depuis des années, après avoir été interné en novembre 2011 par des milices puis libéré en 2017, l'homme de quarante-neuf ans entend "restaurer l'unité perdue de la Libye", comme il l'indiquait en juillet 2021 dans un entretien accordé au New York Times. Sa candidature est donc loin d'être une surprise. Depuis plusieurs années, il évoque son désir de revenir dans le jeu politique.
Saïf Al-Islam a été condamné à mort en 2015 par les nouvelles autorités de son pays lors du changement de régime. Il est toujours recherché, depuis 2011, par la Cour pénale internationale pour "crimes contre l'humanité".
La HNEC a communiqué, dimanche 14 novembre 2021 sur les dépôts des candidature d'Abdel Hakim Bayou (directeur de la société Al-Hamra affiliée à l'Autorité libyenne d'investissement) à Tripoli et donc de celle de Saïf Al-Islam Kadhafi à Sebha. Elles sont, pour le moment, les deux seules enregistrées sur les sept attendues. Les autres prétendants n'ont que jusqu'au 22 novembre 2021 pour s'enregistrer. Sont particulièrement attendues celles du Maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est du pays soutenu par le Parlement de Tobrouk, et d'Abdel Hamid Dbeibah, premier ministre par intérim actuel depuis mars 2021.
Les élections du 24 décembre 2021 - 2,83 millions de cartes d'électeurs ont été demandées - seraient les premières de toute l'histoire de la Libye. Si elles arrivent à se tenir à cette date, car les tensions demeurent vives entre l'Est et l'Ouest malgré le cessez-le-feu signé fin octobre 2020.
Lire aussi (avec la liste des candidats supposés) : La Commission électorale nationale libyenne ouvre le dépôt des candidatures
Et : Les tâches (prioritaires) du nouvel exécutif libyen et les taches (indélébiles) des précédents
Invisible depuis des années, après avoir été interné en novembre 2011 par des milices puis libéré en 2017, l'homme de quarante-neuf ans entend "restaurer l'unité perdue de la Libye", comme il l'indiquait en juillet 2021 dans un entretien accordé au New York Times. Sa candidature est donc loin d'être une surprise. Depuis plusieurs années, il évoque son désir de revenir dans le jeu politique.
Saïf Al-Islam a été condamné à mort en 2015 par les nouvelles autorités de son pays lors du changement de régime. Il est toujours recherché, depuis 2011, par la Cour pénale internationale pour "crimes contre l'humanité".
La HNEC a communiqué, dimanche 14 novembre 2021 sur les dépôts des candidature d'Abdel Hakim Bayou (directeur de la société Al-Hamra affiliée à l'Autorité libyenne d'investissement) à Tripoli et donc de celle de Saïf Al-Islam Kadhafi à Sebha. Elles sont, pour le moment, les deux seules enregistrées sur les sept attendues. Les autres prétendants n'ont que jusqu'au 22 novembre 2021 pour s'enregistrer. Sont particulièrement attendues celles du Maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est du pays soutenu par le Parlement de Tobrouk, et d'Abdel Hamid Dbeibah, premier ministre par intérim actuel depuis mars 2021.
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