
Saïd Bouteflika a été condamné à quinze ans de prison pour complot contre l'autorité de l'Etat algérien (photo : DR)
Voir aussi
-
Eni acquiert les activités de BP en Algérie
-
Abdoulaye Bathily devient le nouvel envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu en Libye
-
Europlasma s'engage dans le traitement en France des déchets d'amiante algériens
-
L'Algérie demande des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario
-
La France et la Tunisie s'accordent pour normaliser la délivrance des visas
ALGÉRIE. La justice algérienne a livré son verdict dans les affaires de complot contre l'autorité de l'État et atteinte à l'autorité de l'armée qui mettaient en accusation, notamment, Saïd Bouteflika, frère de l'ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika démissionnaire en avril 2019, Athmane Tartag (dit Bachir) et son prédécesseur au poste de chef du renseignement algérien Mohamed Médiène ( dit général "Toufik"), Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (trotskistes), et Khaled Nezzar, ex-chef de l'état-major de l'armée et ancien ministre de la Défense.
Réuni à huis clos depuis lundi 23 septembre 2019, le parquet de Blida, à cinquante kilomètres au Sud d'Alger, a prononcé une peine de quinze de prison pour Saïd Bouteflika, la même que pour les autres cités ci-dessus. A l'exception de Khaled Nezzar qui se voit condamné à vingt ans de prison par contumace, tout comme son fils Lofti Nezzar et Farid Benhamdine, gérant de la société algérienne de pharmacie, également en fuite. Tous risquaient la peine capitale.
Saïd Bouteflika, à la tête effective du pays depuis l'AVC de son frère aîné, avait été incarcéré le 5 mai 2019 sur ordre du général Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'armée algérienne et nouvel homme fort. Le frère de l'ancien président était soupçonné d'avoir participé à des réunions, rassemblant tous les accusés, le 27 et 30 mars 2019, au lendemain de la déclaration publique d'Ahmed Gaïd Salah demandant à Abdelaziz Bouteflika de démissionner. Lors de ces entretiens, les participants voulaient installer une transition avec le général Liamine Zéroual à la tête de l'État. Mais, l'ancien président algérien (janvier 1994 au 27 avril 1999) a décliné l'offre.
Réuni à huis clos depuis lundi 23 septembre 2019, le parquet de Blida, à cinquante kilomètres au Sud d'Alger, a prononcé une peine de quinze de prison pour Saïd Bouteflika, la même que pour les autres cités ci-dessus. A l'exception de Khaled Nezzar qui se voit condamné à vingt ans de prison par contumace, tout comme son fils Lofti Nezzar et Farid Benhamdine, gérant de la société algérienne de pharmacie, également en fuite. Tous risquaient la peine capitale.
Saïd Bouteflika, à la tête effective du pays depuis l'AVC de son frère aîné, avait été incarcéré le 5 mai 2019 sur ordre du général Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'armée algérienne et nouvel homme fort. Le frère de l'ancien président était soupçonné d'avoir participé à des réunions, rassemblant tous les accusés, le 27 et 30 mars 2019, au lendemain de la déclaration publique d'Ahmed Gaïd Salah demandant à Abdelaziz Bouteflika de démissionner. Lors de ces entretiens, les participants voulaient installer une transition avec le général Liamine Zéroual à la tête de l'État. Mais, l'ancien président algérien (janvier 1994 au 27 avril 1999) a décliné l'offre.