
Le siège du constructeur espagnol à Madrid (photo Sacyr)
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ESPAGNE. Le constructeur espagnol Sacyr abandonne le marché français en cédant sa filiale Tesfran, ex-propriétaire de la Tour Adria dans le quartier de La Défense, à Paris. Une stratégie de repli dans une logique de désendettement, pour ce groupe qui concentre désormais 100% de son patrimoine en Espagne, à travers la filiale Testa.
La vente de ces derniers actifs immobiliers hors des frontières d'Espagne marque un tournant pour le groupe Sacyr, après avoir subi de plein fouet les effets d'une crise économique espagnole qui était d'abord une crise du secteur immobilier. Cette opération de retrait du marché patrimonial français avait commencé en 2013, avec la cession d'une première partie des actifs de Tesfran à des fonds d'investissements. Ceci avait permis au constructeur espagnol d'engranger 360 M€. Auxquels s’ajoutent désormais les 20 M€ concernant ce dernier portefeuille d'actifs tout juste vendu.
Le groupe présidé par Manuel Manrique se donne ainsi les moyens de faire face à une dette de 2,2 mrds €, également liée ses investissements dans le secteur énergétique, et particulièrement sur le segment pétrolier. Ce qui pourrait aussi justifier dans les prochaines semaines une augmentation de capital de la filiale Testa en Espagne, pour capter 300 M€ de fonds supplémentaires. Ce repli patrimonial ne coïncide pas avec l'évolution globale du groupe, bien au contraire : Sacyr mise justement sur le développement de ses activités internationales, qui expliquent en grande partie un résultat net de 61,1 M€ au cours du premier semestre 2014 (en légère hausse par rapport à la même période en 2013). D'autant que le constructeur espagnol vient tout juste de décrocher un contrat juteux pour le développement du réseau de métro de Sao Paulo, à travers sa filiale brésilienne Somague. Un marché de 490 M€.
La vente de ces derniers actifs immobiliers hors des frontières d'Espagne marque un tournant pour le groupe Sacyr, après avoir subi de plein fouet les effets d'une crise économique espagnole qui était d'abord une crise du secteur immobilier. Cette opération de retrait du marché patrimonial français avait commencé en 2013, avec la cession d'une première partie des actifs de Tesfran à des fonds d'investissements. Ceci avait permis au constructeur espagnol d'engranger 360 M€. Auxquels s’ajoutent désormais les 20 M€ concernant ce dernier portefeuille d'actifs tout juste vendu.
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