
Saad Hariri devrait revenir au Liban (photo : Gouvernement libanais)
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LIBAN. Démissionnaire, le premier ministre libanais a indiqué, lors d'un entretien télévisé accordé dimanche 12 novembre 2017 à la chaîne de télévision libanaise Future TV, qu'il était "libre" et allait "très bientôt" rentrer au Liban sans doute d'ici "deux ou trois jours...pour entamer les procédures constitutionnelles nécessaires" à sa démission.
Michel Aoun s'est réjouit, lundi 13 novembre 2017, de ces nouvelles alors que le président libanais affirmait depuis plusieurs jours que la liberté de son premier ministre avait été "restreinte". Il a affirmé vouloir, dès son retour, "discuter de sa démission, de ses causes et de ses préoccupations à prendre en compte."
Saad Hariri se trouve depuis plus d'une semaine en Arabie saoudite d'où il a annoncé sa démission le 4 novembre 2017 disant craindre pour sa vie. Lors de son interview, il a déclaré être prêt "à revenir sur sa décision", mais fixe comme condition principale une "politique de distanciation" des différentes mouvances présentes au Liban vis-à-vis des conflits régionaux. Le premier ministre vise notamment le Hezbollah - ennemi de l'Arabie saoudite sunnite et ami de l'Iran chiite - impliqué dans les guerres en Syrie et au Yémen.
L'élection fin octobre 2016 par le Parlement libanais de Michel Aoun comme président et la nomination, en novembre 2016, par ce dernier de Saad Hariri comme premier ministre avaient permis de mettre fin à deux ans et demi de crise institutionnelle.
Le 19 octobre 2017, pour la première fois depuis douze ans, le Liban avait pu adopté son budget.
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