
Saad Hariri poursuit ses consultations (photo : Gouvernement libanais)
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LIBAN. Arrivé samedi 18 novembre 2017 à Paris, après l'invitation du président français Emmanuel Macron, Saad Hariri devrait faire une halte au Caire avant de rejoindre son pays. Le premier ministre démissionnaire a tweeté, dimanche 19 novembre 2017, qu'il allait "effectuer une visite mardi en Égypte pour rencontrer le président de la République, l'ami Abdel Fattah al-Sissi."
Ayant annoncé samedi 4 novembre 2017 sa démission depuis Ryad - où il a résidé pendant quinze jours alimentant les spéculations sur sa liberté de parole et de mouvement, Saad Hariri rejoindra mercredi 22 novembre 2017 Beyrouth pour s'entretenir avec son président Michel Aoun.
Plus qu'une affaire interne, cette situation révèle en filigrane les tensions entre l'Iran chiite, qui soutient le Hezbollah libanais, et l'Arabie saoudite sunnite dont Saad Hariri possède également la nationalité. Au cours d'une réunion au Caire de la Ligue arabe - qui considère le Hezbollah commune une organisation terroriste, le Liban a plusieurs fois été évoqué. Pour le ministre des Affaires étrangères de Bahrein, ce pays est "sous le contrôle total du Hezbollah." Ryad a indiqué au cours de cette conférence qu'il ne resterait pas "les bras croisés" face à "la politique agressive" de Téhéran dans la région.
Ayant annoncé samedi 4 novembre 2017 sa démission depuis Ryad - où il a résidé pendant quinze jours alimentant les spéculations sur sa liberté de parole et de mouvement, Saad Hariri rejoindra mercredi 22 novembre 2017 Beyrouth pour s'entretenir avec son président Michel Aoun.
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