
Plus de 2 600 personnes et 350 sous-traitants travaillent sur le site au pied de la Sainte Victoire. (Photo JC Barla)
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FRANCE. Avec 7 800 plaquettes de silicium de 200 mm de diamètre fabriquées chaque semaine, l'usine STMicroelectronics de Rousset (Bouches-du-Rhône, sud de la France) ne chôme pas. Sous la houlette d'un nouveau directeur depuis le 1er mai 2014, Patrick Peubez, ce site où travaillent 2 600 personnes fournit en composants électroniques (mémoires, capteurs, microcontrôleurs...) les industries automobile, numériques (TV 3D, smartphones, blu-ray, consoles de jeux, tablettes, box, PC...), de la sécurité et de la traçabilité (passeport, cartes de paiement, contrôle d'accès, étiquettes RFID...). Une diversité d'activités méconnue du grand public, les Provençaux sachant rarement que leurs objets "intelligents" du quotidien fonctionnent en partie grâce à des puces produites à proximité de chez eux.
"Depuis 2000, 2 mrds€ ont été investis ici. Nous sommes sur des technologies de grande longévité. En intervenant sur l'automobile et le mass market, c'est l'assurance pour les personnels et la filière d'une stabilité de l'usine, au vu des besoins de ces secteurs" indique Patrick Peubez. "Les volumes actuels de fabrication de Rousset occupent la totalité de ses capacités. En chargeant d'autres usines du groupe, nous faisons jouer leurs complémentarités afin d'utiliser au mieux les ressources pour la croissance globale de ST" ajoute Claude Morant, prédécesseur de Patrick Peubez, aujourd'hui à la tête de l'unité de Crolles (Isère).
"Depuis 2000, 2 mrds€ ont été investis ici. Nous sommes sur des technologies de grande longévité. En intervenant sur l'automobile et le mass market, c'est l'assurance pour les personnels et la filière d'une stabilité de l'usine, au vu des besoins de ces secteurs" indique Patrick Peubez. "Les volumes actuels de fabrication de Rousset occupent la totalité de ses capacités. En chargeant d'autres usines du groupe, nous faisons jouer leurs complémentarités afin d'utiliser au mieux les ressources pour la croissance globale de ST" ajoute Claude Morant, prédécesseur de Patrick Peubez, aujourd'hui à la tête de l'unité de Crolles (Isère).
Un leader pour la filière
Franco-italien, le premier fabricant européen réalise un chiffre d'affaires de 8,08 mrds€, réparti, par lieu de livraison des produits, à 42% sur la Chine et l'Asie du Sud, 25% sur la zone Europe-Moyen-Orient-Afrique, 19% au Japon et en Corée et 15% sur le continent américain.
Le démantèlement annoncé de son voisin à Rousset, LFoundry, perturbe la filière régionale. Pour ST, malgré certaines utilités, mutualisées avec la fonderie liquidée, qui les oblige à renégocier certains contrats avec leurs fournisseurs, l'impact reste "limité" selon ses dirigeants. De plus, selon Gérard Stehelin, directeur des programmes collaboratifs R&D de ST mais aussi président d'Arcsis, l'association des professionnels de la microélectronique, "les mésaventures de LFoundry ne doivent pas masquer la diversité des start-up qui se créent et se développent".
ST abrite d'ailleurs deux sociétés, Nexcis et Sunpartner, dont les technologies dans le domaine du photovoltaïque, sont prometteuses. "Elles louent des salles blanches qu'elles n'auraient pas pu acquérir elles-mêmes. Nous pourrions en accueillir une ou deux de plus" confie Patrick Peubez.
Le démantèlement annoncé de son voisin à Rousset, LFoundry, perturbe la filière régionale. Pour ST, malgré certaines utilités, mutualisées avec la fonderie liquidée, qui les oblige à renégocier certains contrats avec leurs fournisseurs, l'impact reste "limité" selon ses dirigeants. De plus, selon Gérard Stehelin, directeur des programmes collaboratifs R&D de ST mais aussi président d'Arcsis, l'association des professionnels de la microélectronique, "les mésaventures de LFoundry ne doivent pas masquer la diversité des start-up qui se créent et se développent".
ST abrite d'ailleurs deux sociétés, Nexcis et Sunpartner, dont les technologies dans le domaine du photovoltaïque, sont prometteuses. "Elles louent des salles blanches qu'elles n'auraient pas pu acquérir elles-mêmes. Nous pourrions en accueillir une ou deux de plus" confie Patrick Peubez.