
Les candidats à la reprise de la SNCM ont jusqu'au 19 janvier 2015 pour déposer une offre. (Photo N.B.C)
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FRANCE. Vendredi 19 décembre 2014, un appel d’offres portant sur la reprise de la SNCM, en redressement judiciaire pour une période de six mois, a été publié dans les grands quotidiens économiques français.
« Les administrateurs judiciaires, Maître Abitbol et Maître Douhaire, ont initié un processus visant à identifier des acquéreurs potentiels des différents actifs et activités (incluant les filiales) de la SNCM dans le cadre d’un plan de cession », a indiqué la direction de la compagnie maritime.
L’appel d’offres tient compte de l’accord intervenu deux jours plus tôt entre l’État français et la Commission européenne au terme duquel « le transfert de la délégation de service public (DSP) est possible dès lors qu’elle est allotie en plusieurs parties », précise le secrétariat d’État chargé aux Transports.
Une décision d’allotissement que dénonce le syndicat CFE-CGC de la SNCM. « (…) La commission et le gouvernement favorisent la vente à la découpe de la SNCM, de son actif naval, navire par navire et ligne par ligne. Tout particulièrement, le groupe STEF pour CMN, Corsica Ferries et d'autres vont pouvoir candidater pour « une ou plusieurs lignes », et les repreneurs avec une « offre globale » vont devoir la décliner par ligne ! Les conséquences sociales vont être portées à leur paroxysme par le dispositif qui se met en place », préviennent Maurice Perrin et Pierre Maupoint de Vandeul. Les deux représentants de la CFE-CGC de la SNCM, annoncent la tenue le 22 décembre 2014, d’une réunion en urgence du comité d’entreprise.
Les offres de reprises devront être adressées aux administrateurs judiciaires au plus tard le 19 janvier 2015 à 11 heures avant d’être examinées par le tribunal de commerce de Marseille.
Actuellement, deux candidats se sont fait connaître. Le franco-tunisien Daniel Berrebi, à la tête de Baja Ferries, propose de sauver 800 emplois et de reprendre l’ensemble des lignes. Christian Garin, ex président de Fouquet Sacop (Sea Tanker), président du port de Marseille et d’Armateurs de France serait également en lice pour reprendre la compagnie maritime.
« Les administrateurs judiciaires, Maître Abitbol et Maître Douhaire, ont initié un processus visant à identifier des acquéreurs potentiels des différents actifs et activités (incluant les filiales) de la SNCM dans le cadre d’un plan de cession », a indiqué la direction de la compagnie maritime.
L’appel d’offres tient compte de l’accord intervenu deux jours plus tôt entre l’État français et la Commission européenne au terme duquel « le transfert de la délégation de service public (DSP) est possible dès lors qu’elle est allotie en plusieurs parties », précise le secrétariat d’État chargé aux Transports.
Une décision d’allotissement que dénonce le syndicat CFE-CGC de la SNCM. « (…) La commission et le gouvernement favorisent la vente à la découpe de la SNCM, de son actif naval, navire par navire et ligne par ligne. Tout particulièrement, le groupe STEF pour CMN, Corsica Ferries et d'autres vont pouvoir candidater pour « une ou plusieurs lignes », et les repreneurs avec une « offre globale » vont devoir la décliner par ligne ! Les conséquences sociales vont être portées à leur paroxysme par le dispositif qui se met en place », préviennent Maurice Perrin et Pierre Maupoint de Vandeul. Les deux représentants de la CFE-CGC de la SNCM, annoncent la tenue le 22 décembre 2014, d’une réunion en urgence du comité d’entreprise.
Les offres de reprises devront être adressées aux administrateurs judiciaires au plus tard le 19 janvier 2015 à 11 heures avant d’être examinées par le tribunal de commerce de Marseille.
Actuellement, deux candidats se sont fait connaître. Le franco-tunisien Daniel Berrebi, à la tête de Baja Ferries, propose de sauver 800 emplois et de reprendre l’ensemble des lignes. Christian Garin, ex président de Fouquet Sacop (Sea Tanker), président du port de Marseille et d’Armateurs de France serait également en lice pour reprendre la compagnie maritime.