
Les navires de la SNCM et CMN sont à quai depuis le 1er janvier 2014. (Photo N.B.C)
FRANCE. Statu quo à la SNCM, lundi 6 janvier 2014. Au sixième jour de grève des navigants et sédentaires de la SNCM et la Méridionale, les navires sont restés une fois de plus à quai dans les ports corses et à Marseille, provoquant l’exaspération des transporteurs de l’île. Une grève intervenant en pleine campagne d’exportation des clémentines.
A l’appel de l’intersyndicale CGT-CGC, CFDT, CFTC, FO et SAMM, des salariés ont manifesté lundi 6 janvier 2014 au matin devant le siège du Grand port maritime de Marseille distribuant des tracts aux automobilistes. En dépit de l’annonce faite le 31 décembre 2013 par le premier ministre français Jean-Marc Ayrault d’une enveloppe de 30 M€ et d’une avance en trésorerie de 13 M € ( en décembre 2013) par Véolia Transdev, les salariés crient à la « trahison » estimant que les engagements pris par les deux actionnaires « n’ont pas été tenus à ce jour ». Des engagements portant notamment sur la commande de quatre navires au GNL.
Les salariés de la SNCM réclament le démarrage immédiat de la construction de « deux navires pour une livraison en 2016 ».
S’estimant lésés vis-à-vis des conditions d’exploitation des navires de Corsica Ferries, ils demandent une harmonisation fiscale et sociale sur la desserte des ports français. Les navires des compagnies délégataires battent pavillon français premier registre.
A l’appel de l’intersyndicale CGT-CGC, CFDT, CFTC, FO et SAMM, des salariés ont manifesté lundi 6 janvier 2014 au matin devant le siège du Grand port maritime de Marseille distribuant des tracts aux automobilistes. En dépit de l’annonce faite le 31 décembre 2013 par le premier ministre français Jean-Marc Ayrault d’une enveloppe de 30 M€ et d’une avance en trésorerie de 13 M € ( en décembre 2013) par Véolia Transdev, les salariés crient à la « trahison » estimant que les engagements pris par les deux actionnaires « n’ont pas été tenus à ce jour ». Des engagements portant notamment sur la commande de quatre navires au GNL.
Les salariés de la SNCM réclament le démarrage immédiat de la construction de « deux navires pour une livraison en 2016 ».
S’estimant lésés vis-à-vis des conditions d’exploitation des navires de Corsica Ferries, ils demandent une harmonisation fiscale et sociale sur la desserte des ports français. Les navires des compagnies délégataires battent pavillon français premier registre.
Jean-Claude Gaudin demande la tenue d'une table-ronde
« Nous déplorons une attitude du gouvernement qui joue le pourrissement du conflit pour conduire la SNCM à une liquidation recherchée depuis un an », a ajouté l’intersyndicale. Malgré la situation financière très délicate de l’entreprise, la question du remboursement des 440 M€ à l’État à la demande de Bruxelles n’est toujours pas réglée ce qui risque de compromettre tout changement d’actionnaire.
Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a demandé au gouvernement le 6 janvier 2014 « d'ouvrir le dialogue avec l'ensemble des organisations syndicales afin de mettre fin au conflit qui paralyse les ports de Marseille et de Corse ». Il a également mis en garde l’État des « conséquences de ce conflit pour l'économie nationale », a-t-il indiqué tout en demandant la mise en place d’un plan de modernisation avec un actionnariat stabilisé.
Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a demandé au gouvernement le 6 janvier 2014 « d'ouvrir le dialogue avec l'ensemble des organisations syndicales afin de mettre fin au conflit qui paralyse les ports de Marseille et de Corse ». Il a également mis en garde l’État des « conséquences de ce conflit pour l'économie nationale », a-t-il indiqué tout en demandant la mise en place d’un plan de modernisation avec un actionnariat stabilisé.