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TUNISIE. L’agence de notation américaine, Standard & Poor’s (S&P), confirme le classement du secteur bancaire tunisien dans le groupe huit, au même titre que le Liban ou encore le Nigeria et maintient sa perspective négative.
Cette analyse provient d'une méthodologie spécifique, le BICRA (Banking IndustryCountry Risk Assessment), proposant une échelle de un à dix sur les risques associés à l'industrie bancaire (résultant d'études macroéconomiques sur la situation économique du pays et microéconomiques sur plusieurs banques tunisiennes). Le groupe un étant le système bancaire présentant le moins de risque.
L'agence se réjouit des "efforts tangibles de la part des acteurs politiques pour parvenir à un consensus sur la transition politique", d'un endettement du secteur privé "modéré" couplés d'une "bonne résilience du secteur bancaire". Mais, "le pays reste vulnérable à l'instabilité politique et aux troubles sociaux", regrette S&P, qui constate également une exacerbation de la concurrence entre les banques "dans une industrie fragmentée". "Les dépôts de la clientèle sont insuffisants pour refinancer les prêts bancaires", déplore le communiqué.
L'agence anticipe, par ailleurs, une légère reprise économique en 2014, avec une croissance du PIB de 2,8%, puis de 3,5% en 2015 et de 4,2% en 2016.
Cette analyse provient d'une méthodologie spécifique, le BICRA (Banking IndustryCountry Risk Assessment), proposant une échelle de un à dix sur les risques associés à l'industrie bancaire (résultant d'études macroéconomiques sur la situation économique du pays et microéconomiques sur plusieurs banques tunisiennes). Le groupe un étant le système bancaire présentant le moins de risque.
L'agence se réjouit des "efforts tangibles de la part des acteurs politiques pour parvenir à un consensus sur la transition politique", d'un endettement du secteur privé "modéré" couplés d'une "bonne résilience du secteur bancaire". Mais, "le pays reste vulnérable à l'instabilité politique et aux troubles sociaux", regrette S&P, qui constate également une exacerbation de la concurrence entre les banques "dans une industrie fragmentée". "Les dépôts de la clientèle sont insuffisants pour refinancer les prêts bancaires", déplore le communiqué.
L'agence anticipe, par ailleurs, une légère reprise économique en 2014, avec une croissance du PIB de 2,8%, puis de 3,5% en 2015 et de 4,2% en 2016.