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EUROPE. Selon une étude de l'agence de notation S&P Global, l'Europe risque de tomber dans une nouvelle "spirale de la dette".
"En dépit des efforts des gouvernements européens pour accroître le partage des risques liés au coût budgétaire de la pandémie, nous avons observé que peu de signes allant dans ce sens de la part des banques européennes", indique, cette publication, diffusée lundi 21 septembre 2020. "Au contraire, elles ont concentré davantage de risque dans leur pays d'origine en achetant plus de dette souveraine de leur pays d'origine, notamment dans les pays où son poids est le plus important, accroissant ainsi, de notre point de vue, les risques d'une nouvelle spirale de la dette si cette tendance persiste", prévient S&P. Nouvelle, car en 2011, au plus fort de la crise de la zone euro, les craintes d'insolvabilité de certains pays avaient déjà - en raison du poids des emprunts souverains dans certaines banques - créé un effet de report sur le secteur bancaire.
Avec 210 mrds€ d'obligations souveraines émises par leur pays d'origine achetée par les banques depuis le début de la pandémie, le risque est élevé que la même situation produise les mêmes effets. D'autant plus que les banques "ont concentré davantage de risque dans leur pays d'origine en achetant plus de dette souveraine de leur pays d'origine, notamment dans les pays où son poids est le plus important". S&P Gobal pense que ceci accroît "les risques si cette tendance persiste". Mais aussi que les mécanismes de garanties d'Etat à grande échelle pour soutenir l'économie viennent amplifier les risques liés à la dette souveraine.
L'étude montre qu'aujourd'hui la part de la dette souveraine nationale dans les portefeuilles des banques varie fortement entre les Etats. Entre 5 et 10% de l'encours total de crédit au secteur privé en France comme en Allemagne, elle monte à 20% en Espagne et au Portugal, pour approcher les 50% dans certains pays d'Europe centrale et orientale.
"En dépit des efforts des gouvernements européens pour accroître le partage des risques liés au coût budgétaire de la pandémie, nous avons observé que peu de signes allant dans ce sens de la part des banques européennes", indique, cette publication, diffusée lundi 21 septembre 2020. "Au contraire, elles ont concentré davantage de risque dans leur pays d'origine en achetant plus de dette souveraine de leur pays d'origine, notamment dans les pays où son poids est le plus important, accroissant ainsi, de notre point de vue, les risques d'une nouvelle spirale de la dette si cette tendance persiste", prévient S&P. Nouvelle, car en 2011, au plus fort de la crise de la zone euro, les craintes d'insolvabilité de certains pays avaient déjà - en raison du poids des emprunts souverains dans certaines banques - créé un effet de report sur le secteur bancaire.
Avec 210 mrds€ d'obligations souveraines émises par leur pays d'origine achetée par les banques depuis le début de la pandémie, le risque est élevé que la même situation produise les mêmes effets. D'autant plus que les banques "ont concentré davantage de risque dans leur pays d'origine en achetant plus de dette souveraine de leur pays d'origine, notamment dans les pays où son poids est le plus important". S&P Gobal pense que ceci accroît "les risques si cette tendance persiste". Mais aussi que les mécanismes de garanties d'Etat à grande échelle pour soutenir l'économie viennent amplifier les risques liés à la dette souveraine.
L'étude montre qu'aujourd'hui la part de la dette souveraine nationale dans les portefeuilles des banques varie fortement entre les Etats. Entre 5 et 10% de l'encours total de crédit au secteur privé en France comme en Allemagne, elle monte à 20% en Espagne et au Portugal, pour approcher les 50% dans certains pays d'Europe centrale et orientale.