FRANCE. Alors que la compagnie doit faire face à des grèves dans toute l'Europe, Ryanair revient en force à Marseille. La compagnie low cost annonce, jeudi 27 septembre 2018, le lancement de onze nouvelles lignes au départ de l'aéroport Marseille Provence. Mais surtout, elle rouvrira, d'ici l'été 2019, une base permanente, avec deux Boeing 737. La première en France depuis son départ.
La Cour de Cassation lui a en effet rendu un jugement favorable dans le procès qui l'opposait à l’État français pour travail dissimulé sur son ancienne base de Marseille. Entre 2007 et 2010, la compagnie low-cost comptait quatre avions dans la cité phocéenne et employait 127 salariés sans verser de cotisations sociales en France.
David O'Brien, directeur commercial de Ryanair, reconnaît que la décision de la rouverture de la base marseillaise avait déjà été prise : « le paysage a changé depuis 2006, Ryanair est désormais plus à même d'appliquer les contrats locaux. » S'il admet que les futurs contrats de travail de droit français reviendront « plus cher » à la compagnie, il ajoute que « ce poste de dépense n'est qu'un paramètre de l'efficacité des coûts de Ryanair .»
Les onze nouvelles lignes concernent essentiellement des villes de pays méditerranéens (Agadir, Alicante, Bologne, Naples, Bordeaux, Ouarzazate), mais aussi de l'est de l'Europe (Budapest, Prague, Varsovie) et d'Angleterre (Manchester). Au total, la compagnie desservira quarante villes aux départ de Marseille.
La Cour de Cassation lui a en effet rendu un jugement favorable dans le procès qui l'opposait à l’État français pour travail dissimulé sur son ancienne base de Marseille. Entre 2007 et 2010, la compagnie low-cost comptait quatre avions dans la cité phocéenne et employait 127 salariés sans verser de cotisations sociales en France.
David O'Brien, directeur commercial de Ryanair, reconnaît que la décision de la rouverture de la base marseillaise avait déjà été prise : « le paysage a changé depuis 2006, Ryanair est désormais plus à même d'appliquer les contrats locaux. » S'il admet que les futurs contrats de travail de droit français reviendront « plus cher » à la compagnie, il ajoute que « ce poste de dépense n'est qu'un paramètre de l'efficacité des coûts de Ryanair .»
Les onze nouvelles lignes concernent essentiellement des villes de pays méditerranéens (Agadir, Alicante, Bologne, Naples, Bordeaux, Ouarzazate), mais aussi de l'est de l'Europe (Budapest, Prague, Varsovie) et d'Angleterre (Manchester). Au total, la compagnie desservira quarante villes aux départ de Marseille.
Méditerranée et Est de l'Europe
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
Ryanair compte augmenter de 26% son nombre de passager au départ de Marseille pour atteindre 2,4 millions de clients par an. Un chiffre jugé réaliste par Philippe Bernand, président du directoire de l’aéroport Marseille-Provence : « Marseille Provence enregistre un taux de trafic low-cost de 25%, pour une moyenne européenne de 50%. Nous disposons donc d'une belle marge de progression.»
Ryanair prévoit un investissement de 200 M€, la création de soixante emplois directs sous contrats locaux français, 1 800 indirects au niveau de l’aéroport. François de Canson, Président du CRT Provence-Alpes-Côte d’Azur, voit dans ce développement de Ryanair à Marseille « le point de départ d’un nouveau développement touristique pour la région : avec Manchester et quasiment tous les pays de l’Europe centrale connectés en direct à la Provence, cette nouvelle offre va donner un coup d’accélérateur au tourisme provenant des pays de l’Europe centrale et orientale. »
Ryanair prévoit un investissement de 200 M€, la création de soixante emplois directs sous contrats locaux français, 1 800 indirects au niveau de l’aéroport. François de Canson, Président du CRT Provence-Alpes-Côte d’Azur, voit dans ce développement de Ryanair à Marseille « le point de départ d’un nouveau développement touristique pour la région : avec Manchester et quasiment tous les pays de l’Europe centrale connectés en direct à la Provence, cette nouvelle offre va donner un coup d’accélérateur au tourisme provenant des pays de l’Europe centrale et orientale. »
Futures autres bases en France
Dans le sillage de Marseille, d'autres bases ouvriront « prochainement » en France.
Le même jour était ainsi annoncé celle de Bordeaux avec deux avions basés et seize nouvelles lignes (Bari, Fès, Marrakech, Marseille, Mykonos, Ouarzazate, Naples, Tanger, Valence, Venise-Trévise, Nantes, Cologne-Bonn, Copenhague, Dublin, Cracovie, Manchester). Elle sera opérationnelle pour la saison été 2019.
« Nous sommes en discussion avec quatre ou cinq aéroports », indique David O'Brien. Lyon, Nantes, Toulouse ou Beauvais pourraient donc héberger les futurs avions de la compagnie.
Le même jour était ainsi annoncé celle de Bordeaux avec deux avions basés et seize nouvelles lignes (Bari, Fès, Marrakech, Marseille, Mykonos, Ouarzazate, Naples, Tanger, Valence, Venise-Trévise, Nantes, Cologne-Bonn, Copenhague, Dublin, Cracovie, Manchester). Elle sera opérationnelle pour la saison été 2019.
« Nous sommes en discussion avec quatre ou cinq aéroports », indique David O'Brien. Lyon, Nantes, Toulouse ou Beauvais pourraient donc héberger les futurs avions de la compagnie.