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photo NBC
ITALIE. Pas content, Giulio Marini, le maire de Viterbe (60.000 habitants). A l’origine de son courroux, le refus de Ryanair de transférer ses vols commerciaux de Ciampino (5,4 millions de passagers en 2007, chiffre en hausse de 9 %), le second aéroport de la capitale italienne (15 km du Colisée), vers celui de sa commune, situé plus au nord (70 km).
Dans la ligne de mire de l’édile, il y a l’administrateur délégué de Ryanair, Michael O'Leary, qui freine des quatre fers pour tenter d’éviter un déménagement de sa flotte vers la plate-forme de Viterbe. « M. O’Leary exagère. Après le Royaume Uni, l’Italie est le deuxième marché de Ryanair. Cette société ne peut pas prétendre être l’interlocuteur unique du gouvernement sur la politique de transport aérien », tempête M. Marini. « La décision de créer un second aéroport à Ciampino a été prise par l’Etat Italien, avec l’accord de l’Union européenne », rappelle-t-il, soupçonnant le patron de la compagnie low cost de faire pression sur les autorités de son pays pour récupérer les créneaux d’Alitalia à Fiumicino, le principal aéroport romain.
Les relations entre l’édile et Ryanair virent carrément à l’aigre quand il entend M. O’Leary proposer au gouvernement de transférer vers Viterbe les seuls vols militaires et de fret. « Une provocation pleine d’arrogance», s’étrangle M. Marini, rappelant que ces vols sont parmi les plus « polluants ». Cette fronde de l’élu local laisse de marbre les dirigeants de Ryanair qui reprochent à Viterbe son éloignement et son manque de connexion avec le centre de Rome.
Pour obtenir gain de cause, M. O’Leary compte lancer une campagne auprès des habitants de Ciampino, pour démontrer que les principaux responsables de la pollution sont les avions-cargos et militaires. « Ce sont eux qui doivent déménager en périphérie », martèle l’administrateur de Ryanair, qui menace de quitter le tarmac romain si l’aéroport de Ciampino venait à fermer. « Si on ferme Ciampino, on s’en ira et on dira “basta“ ! » tonne M. O’Leary.
Dans la ligne de mire de l’édile, il y a l’administrateur délégué de Ryanair, Michael O'Leary, qui freine des quatre fers pour tenter d’éviter un déménagement de sa flotte vers la plate-forme de Viterbe. « M. O’Leary exagère. Après le Royaume Uni, l’Italie est le deuxième marché de Ryanair. Cette société ne peut pas prétendre être l’interlocuteur unique du gouvernement sur la politique de transport aérien », tempête M. Marini. « La décision de créer un second aéroport à Ciampino a été prise par l’Etat Italien, avec l’accord de l’Union européenne », rappelle-t-il, soupçonnant le patron de la compagnie low cost de faire pression sur les autorités de son pays pour récupérer les créneaux d’Alitalia à Fiumicino, le principal aéroport romain.
Les relations entre l’édile et Ryanair virent carrément à l’aigre quand il entend M. O’Leary proposer au gouvernement de transférer vers Viterbe les seuls vols militaires et de fret. « Une provocation pleine d’arrogance», s’étrangle M. Marini, rappelant que ces vols sont parmi les plus « polluants ». Cette fronde de l’élu local laisse de marbre les dirigeants de Ryanair qui reprochent à Viterbe son éloignement et son manque de connexion avec le centre de Rome.
Pour obtenir gain de cause, M. O’Leary compte lancer une campagne auprès des habitants de Ciampino, pour démontrer que les principaux responsables de la pollution sont les avions-cargos et militaires. « Ce sont eux qui doivent déménager en périphérie », martèle l’administrateur de Ryanair, qui menace de quitter le tarmac romain si l’aéroport de Ciampino venait à fermer. « Si on ferme Ciampino, on s’en ira et on dira “basta“ ! » tonne M. O’Leary.