
ESPAGNE. Une partie de bras de fer s’est engagée entre Ryanair et Valence sur l’aéroport duquel la compagnie irlandaise assure aujourd’hui 22 lignes internationales. Après avoir agité la menace se s’en retirer, Ryanair a reporté sa décision pour entrer en négociations avec la Direction du Tourisme de la Région afin de trouver « une garantie de sa viabilité économique ». « Un dialogue sans chantage ni menace » souhaite le vice-président de la « Generalitat », le gouvernement de la province espagnole. Le départ de la compagnie low-cost de l’aéroport de Manises coûterait quelque 800 000 passagers par an y 800 emplois. Dans un ciel aérien en pleine recomposition en Espagne, un autre low cost Clickair (groupe Iberia et Nefinsa, propriété d’Air Nostrum) annonce pouvoir assumer immédiatement les principales lignes que laisserait Ryanair en fermant sa base valencienne.