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Le Caire. Photo (DR)
ÉGYPTE / ISRAËL. L’industrie égyptienne risque de perdre 70 000 emplois et 1mrd $ d’exportations si Égypte rompt ses accords économiques avec Israël.
« Ce qui risque de nuire le plus à l’économie égyptienne c’est la rupture de l’accord sur les zones industrielles qualifiées qu’elle a signé avec Israël en 2004 » explique Eyal Yanai, directeur général de BDI Coface au quotidien Globes, mercredi 13 septembre 2011.
Cet accord, signé entre l’Égypte, Israël et les États unis établit des zones franches, appelées zones industrielles qualifiées (ZIQ), en Égypte. Un article fabriqué dans ces zones, et comprenant une valeur ajoutée en provenance d’Israël d’au moins 11,7% accède au marché américain sans quotas ni droits de douane. Ce partenariat économique favorise les industries textile, agroalimentaire et chimique.
«Les manifestants égyptiens qui appellent à la rupture des liens économiques et diplomatiques avec Israël ignorent surement que l’Égypte risque de perdre 1mrd$ (720M€) et 70 000 emplois » précise Eyal Yanai.
En 2010, les sociétés issues de ZIQ égyptiennes exportaient 1mrd$ (720M€) de biens sous ce régime, dont 11% étaient des produits israéliens. Les sociétés des ZIQ employaient par ailleurs 70 000 Égyptiens.
Par ailleurs, les exportations israéliennes vers l’Égypte, atteignaient un total de 148 M$ (107 M€) en 2010, essentiellement des produits chimiques pour l’industrie textile, les engrais, les plastiques, les papiers et cartons et les vêtements. Israël importait quant à elle la même année, au total 355 M$ (257 M€), de biens en provenance d’Égypte, dont 75% du total constitué par du gaz naturel.
« Ce qui risque de nuire le plus à l’économie égyptienne c’est la rupture de l’accord sur les zones industrielles qualifiées qu’elle a signé avec Israël en 2004 » explique Eyal Yanai, directeur général de BDI Coface au quotidien Globes, mercredi 13 septembre 2011.
Cet accord, signé entre l’Égypte, Israël et les États unis établit des zones franches, appelées zones industrielles qualifiées (ZIQ), en Égypte. Un article fabriqué dans ces zones, et comprenant une valeur ajoutée en provenance d’Israël d’au moins 11,7% accède au marché américain sans quotas ni droits de douane. Ce partenariat économique favorise les industries textile, agroalimentaire et chimique.
«Les manifestants égyptiens qui appellent à la rupture des liens économiques et diplomatiques avec Israël ignorent surement que l’Égypte risque de perdre 1mrd$ (720M€) et 70 000 emplois » précise Eyal Yanai.
En 2010, les sociétés issues de ZIQ égyptiennes exportaient 1mrd$ (720M€) de biens sous ce régime, dont 11% étaient des produits israéliens. Les sociétés des ZIQ employaient par ailleurs 70 000 Égyptiens.
Par ailleurs, les exportations israéliennes vers l’Égypte, atteignaient un total de 148 M$ (107 M€) en 2010, essentiellement des produits chimiques pour l’industrie textile, les engrais, les plastiques, les papiers et cartons et les vêtements. Israël importait quant à elle la même année, au total 355 M$ (257 M€), de biens en provenance d’Égypte, dont 75% du total constitué par du gaz naturel.