
Royal Air Maroc demande une révision du système européen de permis d'émission (photo Frédéric Dubessy)
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EUROPE / MAROC. À l’occasion d’une rencontre organisée, vendredi 8 juin 2012, par l’IPEMED et le magazine Jeune Afrique, Driss Benhima, PDG de Royal Air Maroc (1,131 mrd€ de CA), a rappelé son opposition à la taxe carbone dorénavant soumise aux transporteurs aériens opérant en Europe et la nécessité d'un arbitrage de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
Estimant que la taxe européenne « viole l'esprit de la convention de Chicago », l'Association des compagnies aériennes arabes, qui regroupe vingt-sept transporteurs dont Royal Air Maroc, avait déjà demandé sa révision en avril 2012 et réclamé une médiation de l'OACI.
Lundi 11 juin 2012, Roberto Kobeh-Gonzalez, le président de l’OACI, soutenu par une majorité de ses membres, a d’ailleurs qualifié la taxe européenne d’« obstacle » et s’est prononcé en faveur d’un système de permis d’émission à l’échelle mondiale ainsi que de l’adoption de normes d’émissions de CO2 pour les avions. Des propositions concrètes doivent être formulées d’ici la fin de l’année.
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