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ITALIE. En pleine brouille sur le dossier au sein même de la coalition au pouvoir en Italie, sans compter les différends avec la France, Rome souhaite le report du lancement des appels d'offres pour les nouveaux chantiers du projet de TGV Lyon-Turin.
Giuseppe Conte, président du Conseil italien, l'a demandé, samedi 9 mars 2019, à la société mixte franco-italienne TELT (Tunnel euroalpin Lyon-Turin), chargée de la réalisation de l'ouvrage constitué notamment d'un tunnel de 57,5 km sous les Alpes. Ces consultations devaient être validées d'ici lundi 11 mars 2019.
Réuni ce jour, le conseil d'administration de la TELT a tout de même décidé de lancer la procédure d'appel d'offres (montant de 2,3 mrds€) pour la poursuite de ce chantier.
La division règne sur ce projet. Déjà, jeudi 7 mars 2019, Giuseppe Conte indiquait, "je ne suis vraiment pas convaincu qu'il s'agisse d'un projet dont l'Italie a besoin." Le mouvement cinq étoiles (M5S) - dont il est membre - veut le stopper. Lui, au pire, exige une révision de la clef de répartition de son financement actuellement répartis entre l'Union européenne (40%), l'Italie (35%) et la France (25%). Quant à la Ligue, partenaire de M5S au gouvernement, elle insiste sur la nécessité de poursuivre les travaux, tout comme le gouvernement français.
En février 2019, un rapport d'experts italiens indépendants avait jugé la liaison ferroviaire entre Lyon et Turin non rentable. En août 2016, la Cour des comptes française la qualifiait de "hors de portée budgétaire" pour l'Etat français.
Le chantier se trouve à l'arrêt depuis six mois à cause justement du gel de nouveaux contrats. A décembre 2018, 15% de l'ouvrage (soit 25 km de galeries excavées des deux côtés) était achevé.
Giuseppe Conte, président du Conseil italien, l'a demandé, samedi 9 mars 2019, à la société mixte franco-italienne TELT (Tunnel euroalpin Lyon-Turin), chargée de la réalisation de l'ouvrage constitué notamment d'un tunnel de 57,5 km sous les Alpes. Ces consultations devaient être validées d'ici lundi 11 mars 2019.
Réuni ce jour, le conseil d'administration de la TELT a tout de même décidé de lancer la procédure d'appel d'offres (montant de 2,3 mrds€) pour la poursuite de ce chantier.
La division règne sur ce projet. Déjà, jeudi 7 mars 2019, Giuseppe Conte indiquait, "je ne suis vraiment pas convaincu qu'il s'agisse d'un projet dont l'Italie a besoin." Le mouvement cinq étoiles (M5S) - dont il est membre - veut le stopper. Lui, au pire, exige une révision de la clef de répartition de son financement actuellement répartis entre l'Union européenne (40%), l'Italie (35%) et la France (25%). Quant à la Ligue, partenaire de M5S au gouvernement, elle insiste sur la nécessité de poursuivre les travaux, tout comme le gouvernement français.
En février 2019, un rapport d'experts italiens indépendants avait jugé la liaison ferroviaire entre Lyon et Turin non rentable. En août 2016, la Cour des comptes française la qualifiait de "hors de portée budgétaire" pour l'Etat français.
Le chantier se trouve à l'arrêt depuis six mois à cause justement du gel de nouveaux contrats. A décembre 2018, 15% de l'ouvrage (soit 25 km de galeries excavées des deux côtés) était achevé.