econostrum.info : Vous venez de prendre, voici deux mois, la responsabilité du Maghreb au sein de la Banque européenne d'investissement, quelles ont été vos premières initiatives ?
Román Escolano : J'ai d'abord voulu aller sur place, parler avec les Autorités des pays, me présenter, les assurer de notre notre soutien et leur apporter notre confiance. La BEI a poursuivi une fructueuse coopération avec la Tunisie après la Révolution comme aujourd'hui, dans un moment particulièrement important pour ce pays confronté au terrorisme. La BEI continuera à financer des projets importants en Tunisie. J'ai par exemple signé en septembre dernier une ligne de crédit de 50 M€ avec Amen Bank pour aider les entreprises tunisiennes, ETI et TPE, à vocation industrielle et commerciale. Cet accord s'appuie sur une étroite collaboration de la société civile avec le Réseau Entreprendre qui assure un rôle de coaching et d'accompagnement de ces entreprises pour faciliter leur financement.
Au Maroc, nous continuons également notre activité à un rythme soutenu. Lors de ma visite officielle fin septembre 2015, j'ai signé un contrat de financement de 75 M€ avec notre partenaire historique l'ONEE (ndlr : Office national de l'électricité et de l'eau potable) pour renforcer la capacité de production, de distribution et d'assainissement de l'eau dans le pays.
L’Egypte, la Tunisie et le Maroc demeurent les trois grands pays partenaires de la Banque en région méditerranéenne.
Román Escolano : J'ai d'abord voulu aller sur place, parler avec les Autorités des pays, me présenter, les assurer de notre notre soutien et leur apporter notre confiance. La BEI a poursuivi une fructueuse coopération avec la Tunisie après la Révolution comme aujourd'hui, dans un moment particulièrement important pour ce pays confronté au terrorisme. La BEI continuera à financer des projets importants en Tunisie. J'ai par exemple signé en septembre dernier une ligne de crédit de 50 M€ avec Amen Bank pour aider les entreprises tunisiennes, ETI et TPE, à vocation industrielle et commerciale. Cet accord s'appuie sur une étroite collaboration de la société civile avec le Réseau Entreprendre qui assure un rôle de coaching et d'accompagnement de ces entreprises pour faciliter leur financement.
Au Maroc, nous continuons également notre activité à un rythme soutenu. Lors de ma visite officielle fin septembre 2015, j'ai signé un contrat de financement de 75 M€ avec notre partenaire historique l'ONEE (ndlr : Office national de l'électricité et de l'eau potable) pour renforcer la capacité de production, de distribution et d'assainissement de l'eau dans le pays.
L’Egypte, la Tunisie et le Maroc demeurent les trois grands pays partenaires de la Banque en région méditerranéenne.
Un prêt en Dirham
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Quels sont vos projets au Maghreb ?
R.E. : Notre secteur d’intervention est très large : les infrastructures classiques, les infrastructures sociales (éducation, santé...) et les nouveaux financements au secteur privé. Dans ces trois domaines, nous travaillons actuellement sur plusieurs projets intéressants au Maghreb. Ils aboutiront dans les prochains mois. Il s'agit notamment de financements du réseau routier tunisien, notamment pour désenclaver l'intérieur du pays, et de prêts pour favoriser l'essor des énergies renouvelables au Maroc. Sur ces deux pays, notre action consiste également à soutenir l'industrie automobile et les infrastructures ferroviaires. Avec nos partenaires institutionnels et financiers, nous allons intensifier les prêts aux Pme au Maroc comme en Tunisie.
En 2016, nous annoncerons un projet phare au Maroc avec, pour la première fois, un prêt en Dirham.
Quelle vision avez-vous du Maghreb ?
R.E. : Nous connaissons les défis politiques et sécuritaires. Nous pensons néanmoins qu'il existe une possibilité d'élargir la coopération avec l'Union européenne grâce à un accord de libre-échange approfondi en préparation.
La BEI croit à la croissance de la région et veut y contribuer notamment en finançant de grands projets.
Lors des annonces de financements de la BEI au Maghreb, nous relevons toujours un absent de taille : l'Algérie. Où en êtes-vous avec ce pays ?
R.E. : L'Algérie a mise en place une politique restrictive par rapport à son endettement extérieur. La BEI maintient des relations tout à fait cordiales avec les autorités algériennes et nous continuons à discuter avec eux. Nous suivons avec beaucoup intérêt les discussions en cours entre l’UE et l’Algérie pour accroître la coopération dans plusieurs secteurs, y compris le secteur de l’énergie.
R.E. : Notre secteur d’intervention est très large : les infrastructures classiques, les infrastructures sociales (éducation, santé...) et les nouveaux financements au secteur privé. Dans ces trois domaines, nous travaillons actuellement sur plusieurs projets intéressants au Maghreb. Ils aboutiront dans les prochains mois. Il s'agit notamment de financements du réseau routier tunisien, notamment pour désenclaver l'intérieur du pays, et de prêts pour favoriser l'essor des énergies renouvelables au Maroc. Sur ces deux pays, notre action consiste également à soutenir l'industrie automobile et les infrastructures ferroviaires. Avec nos partenaires institutionnels et financiers, nous allons intensifier les prêts aux Pme au Maroc comme en Tunisie.
En 2016, nous annoncerons un projet phare au Maroc avec, pour la première fois, un prêt en Dirham.
Quelle vision avez-vous du Maghreb ?
R.E. : Nous connaissons les défis politiques et sécuritaires. Nous pensons néanmoins qu'il existe une possibilité d'élargir la coopération avec l'Union européenne grâce à un accord de libre-échange approfondi en préparation.
La BEI croit à la croissance de la région et veut y contribuer notamment en finançant de grands projets.
Lors des annonces de financements de la BEI au Maghreb, nous relevons toujours un absent de taille : l'Algérie. Où en êtes-vous avec ce pays ?
R.E. : L'Algérie a mise en place une politique restrictive par rapport à son endettement extérieur. La BEI maintient des relations tout à fait cordiales avec les autorités algériennes et nous continuons à discuter avec eux. Nous suivons avec beaucoup intérêt les discussions en cours entre l’UE et l’Algérie pour accroître la coopération dans plusieurs secteurs, y compris le secteur de l’énergie.