Voir aussi
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
La production d'électricité solaire européenne a atteint un record pendant l'été 2022
-
Aquila Clean Energy va investir 2 mrds€ dans les énergies renouvelables en Espagne et au Portugal
-
Cegid se renforce en Espagne avec l'acquisition de Grupo Primavera
-
L'Algérie demande des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario
ESPAGNE. La Cour suprême espagnole a confirmé définitivement, mercredi 3 octobre 2018, la condamnation de Rodrigo Rato à quatre ans et demi de prison. Agé de soixante-neuf ans, l'ancien ministre espagnol de l'Economie (1996 à 2004) et ex-directeur du Fonds monétaire international (FMI de 2004 à 2007) avait déjà été jugé coupable en février 2017. Il sera prochainement incarcéré.
Lors de son procès en septembre 2016 devant l'Audience nationale, haut tribunal, la justice lui reprochait d'avoir détourné, avec soixante-cinq autres dirigeants et membres du conseil d'administration, plus de 12 M€ entre 2003 et 2012 alors qu'il présidait les banques Caja Madrid puis Bankia (créée en 2011 par la fusion de sept caisses d'épargne espagnoles). Pour leurs frais personnels, les accusés utilisaient des cartes bancaires (dîtes cartes black) non-officielles pour des dépenses illimitées et non déclarées au fisc.
Rodrigo Rata avait aussi été impliqué dans une autre affaire, celle de blanchiment d'argent dans des paradis fiscaux, via le Partido Popular (PP). En 2015, elle avait fait grand bruit en Espagne, impliquant 705 hauts fonctionnaires et dirigeants politiques espagnols. L'ancien directeur du FMI devra passer à nouveau devant la justice pour escroquerie concernant l'entrée en Bourse de Bankia en juillet 2011. Il aurait falsifié les comptes de la banque pour obtenir le feu vert des autorités. L'année suivante, le cours perdait 80% et l'Etat espagnol devait, pour éviter la faillite, nationaliser Bankia en y injectant 22 mrds€ grâce à un prêt européen.
Lors de son procès en septembre 2016 devant l'Audience nationale, haut tribunal, la justice lui reprochait d'avoir détourné, avec soixante-cinq autres dirigeants et membres du conseil d'administration, plus de 12 M€ entre 2003 et 2012 alors qu'il présidait les banques Caja Madrid puis Bankia (créée en 2011 par la fusion de sept caisses d'épargne espagnoles). Pour leurs frais personnels, les accusés utilisaient des cartes bancaires (dîtes cartes black) non-officielles pour des dépenses illimitées et non déclarées au fisc.
Rodrigo Rata avait aussi été impliqué dans une autre affaire, celle de blanchiment d'argent dans des paradis fiscaux, via le Partido Popular (PP). En 2015, elle avait fait grand bruit en Espagne, impliquant 705 hauts fonctionnaires et dirigeants politiques espagnols. L'ancien directeur du FMI devra passer à nouveau devant la justice pour escroquerie concernant l'entrée en Bourse de Bankia en juillet 2011. Il aurait falsifié les comptes de la banque pour obtenir le feu vert des autorités. L'année suivante, le cours perdait 80% et l'Etat espagnol devait, pour éviter la faillite, nationaliser Bankia en y injectant 22 mrds€ grâce à un prêt européen.