
Saad Hariri pourrait revenir sur le devant de la scène au Liban (photo : Gouvernement libanais)
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LIBAN. Le Parlement libanais ne mènera pas ses consultations parlementaires, lundi 9 décembre 2019, comme prévu. Le seul candidat au poste de Premier ministre, Samir Khatib s'est finalement désisté la veille. L'homme d'affaires souhaitait un soutien unanime et il n'a pas pu obtenir l'accord de la plus haute autorité sunnite, le cheikh Abdellatif Derian, mufti de la République libanaise. Le président libanais Michel Aoun a préféré reporter d'une semaine ses consultations pour donner la chance à un accord. Le Parlement se réunira donc le 16 décembre 2019 sur cette question.
Voici quelques semaines, Mohammad Safadi pressenti pour occuper ce poste, avait également renoncé face au tollé de la rue.
Dans ce pays multi-confessionnel, le poste de Premier ministre est réservé à un Sunnite. Voici cinquante jours que les tractations se poursuivent. La candidature de Samir Khatib était pourtant soutenue par Saad Hariri.
Le ministre sortant reste d'ailleurs le seul nom sur lequel un consensus puisse se faire. Il est le candidat des autorités sunnites.
Mais, fin novembre 2019, Saad Hariri qui a démissionné, le 29 octobre 2019, suite aux manifestations réclamant son départ et accusant la classe politique de corruption et d'incompétence, a déjà indiqué ne pas vouloir revenir au pouvoir. Il s'oppose au président de la République, chrétien maronite, qui désire constituer un gouvernement unissant des technocrates et des représentants des principaux partis politiques, alors que Saad Hariri estime que seul un cabinet de technocrate peut renverser la situation socio-économique de plus en plus dégradée du pays.
"J'ai été informé par le mufti qu'à l'issue de ses concertations avec les membres de la communauté musulmane (sunnite), un accord a été trouvé pour la désignation de Saad Hariri pour former le prochain gouvernement", indiquait Samir Khatib.
Voici quelques semaines, Mohammad Safadi pressenti pour occuper ce poste, avait également renoncé face au tollé de la rue.
Dans ce pays multi-confessionnel, le poste de Premier ministre est réservé à un Sunnite. Voici cinquante jours que les tractations se poursuivent. La candidature de Samir Khatib était pourtant soutenue par Saad Hariri.
Le ministre sortant reste d'ailleurs le seul nom sur lequel un consensus puisse se faire. Il est le candidat des autorités sunnites.
Mais, fin novembre 2019, Saad Hariri qui a démissionné, le 29 octobre 2019, suite aux manifestations réclamant son départ et accusant la classe politique de corruption et d'incompétence, a déjà indiqué ne pas vouloir revenir au pouvoir. Il s'oppose au président de la République, chrétien maronite, qui désire constituer un gouvernement unissant des technocrates et des représentants des principaux partis politiques, alors que Saad Hariri estime que seul un cabinet de technocrate peut renverser la situation socio-économique de plus en plus dégradée du pays.
"J'ai été informé par le mufti qu'à l'issue de ses concertations avec les membres de la communauté musulmane (sunnite), un accord a été trouvé pour la désignation de Saad Hariri pour former le prochain gouvernement", indiquait Samir Khatib.