
Tests du GSM-R qui deviendra à terme le système unique de télécommunication dans une vingtaine de pays (photo RFF/CAPA Julien Hekionian)
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EUROPE / FRANCE. Réseau Ferré de France (RFF) et Synerail ont signé le 18 février 2010 un contrat de partenariat public-privé (PPP) d'un montant d'1 md€.
Il s'agit non seulement d'une première dans ce domaine en France mais également du plus important montant engagé sur un PPP.
L'enveloppe va servir à financer la sécurisation et la performance du réseau ferroviaire français. Et notamment la construction et l'exploitation d'un réseau de télécommunication numérique destiné à couvrir d'ici 2015 près de 14 000 kms de voies en Europe. RFF et Synerail en auront l'exploitation pendant quinze ans.
Ce système, le GSM-R (Global System for Mobile Communication - Railway), va remplacer l'actuel basé sur des télécommunications analogiques Radio Sol Train (RST) qui permet la communication entre les conducteurs de trains.
Il va aussi intégrer le réseau européen en construction (17 pays ont choisi le GSM-R) offrant un système unique de communication au lieu des trente cinq utilisés aujourd'hui.
Il s'agit non seulement d'une première dans ce domaine en France mais également du plus important montant engagé sur un PPP.
L'enveloppe va servir à financer la sécurisation et la performance du réseau ferroviaire français. Et notamment la construction et l'exploitation d'un réseau de télécommunication numérique destiné à couvrir d'ici 2015 près de 14 000 kms de voies en Europe. RFF et Synerail en auront l'exploitation pendant quinze ans.
Ce système, le GSM-R (Global System for Mobile Communication - Railway), va remplacer l'actuel basé sur des télécommunications analogiques Radio Sol Train (RST) qui permet la communication entre les conducteurs de trains.
Il va aussi intégrer le réseau européen en construction (17 pays ont choisi le GSM-R) offrant un système unique de communication au lieu des trente cinq utilisés aujourd'hui.
La BEI injecte 280 M€ dans le projet
Synerail, constitué à cet effet, regroupe comme actionnaire Vinci (30%), SFR (30%), Axa Private Equity (fonds infrastructure 30%)) et TDF (10%).
Le projet est financé par un apport propre des actionnaires de Synerail à hauteur de 58 M€, d'apports de RFF (160 M€) et le recours à une dette bancaire de 520 M€.
Plusieurs banques, emmenées par le Crédit Agricole, viennent ainsi porter leur concours comme la BBVA, Bayern LB, Dexia, KfW, Santander et Sumitomo.
Parallèlement, la Banque Européenne d'Investissement (BEI) injecte 280 M€ et la Caisse des Dépôts intervient aussi dans l'opération.
Ce premier PPP ferroviaire, sera suivi d'autres concernant les lignes nouvelles à grande vitesse Tours-Bordeaux, Le Mans-Rennes et le contournement de Nîmes et Montpellier.
Le projet est financé par un apport propre des actionnaires de Synerail à hauteur de 58 M€, d'apports de RFF (160 M€) et le recours à une dette bancaire de 520 M€.
Plusieurs banques, emmenées par le Crédit Agricole, viennent ainsi porter leur concours comme la BBVA, Bayern LB, Dexia, KfW, Santander et Sumitomo.
Parallèlement, la Banque Européenne d'Investissement (BEI) injecte 280 M€ et la Caisse des Dépôts intervient aussi dans l'opération.
Ce premier PPP ferroviaire, sera suivi d'autres concernant les lignes nouvelles à grande vitesse Tours-Bordeaux, Le Mans-Rennes et le contournement de Nîmes et Montpellier.