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ESPAGNE. La prospection pétrolière autorisée par le gouvernement espagnol au large des Canaries fait des vagues.
Ce sont d'abord les autorités régionales de l'archipel qui ont protesté contre cette autorisation permettant au groupe Repsol de sonder les fonds marins à 60 kilomètres au large des côtes, entre l'île de Fuerteventura et le rivage marocain.
Les associations espagnoles de défense de l'environnement contestent également la décision, en dénonçant les possibles conséquences néfastes dans une zone naturelle protégée.
Le ministère espagnol de l'Industrie a répondu à ces critiques en affirmant que cette possibilité de prospection ne permet pas l'extraction de pétrole, qui devrait éventuellement donner lieu à une nouvelle demande d’autorisation de la part de Repsol. Mais on imaginerait mal un refus du gouvernement si les sondages réalisés par le groupe pétrolier s'avéraient prometteurs...
Ce sont d'abord les autorités régionales de l'archipel qui ont protesté contre cette autorisation permettant au groupe Repsol de sonder les fonds marins à 60 kilomètres au large des côtes, entre l'île de Fuerteventura et le rivage marocain.
Les associations espagnoles de défense de l'environnement contestent également la décision, en dénonçant les possibles conséquences néfastes dans une zone naturelle protégée.
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Le ministère a d'ailleurs rappelé dans un communiqué que « l'Espagne est dépendante sur le plan énergétique à 99% ».
De manière moins officielle, d'autres voix justifient le feu vert donné à Repsol par les propres recherches du Maroc sur cette même zone, où le groupe Genel Energy, qui opère pour le compte des autorités marocaines, aurait déjà repéré un gisement de brut.
Lire aussi :Deloitte réveille la fièvre de « l'or noir » en Espagne
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