ITALIE. Les régions des Marches et de Latium bénéficient depuis jeudi 25 août 2016 au soir de l'état d'urgence. Un nouveau bilan du séisme, qui a dévasté le centre de l'Italie mercredi 25 août 2016, a été suivi d'une annonce d'un plan de prévention par Matteo Renzi.
La Protection civile italienne décompte 267 morts (dont huit étrangers) et 387 blessés hospitalisés. Le nombre semble astronomique alors que le tremblement de terre n'a touché que des villages peu peuplés. Il s'approche de celui recensé en 2009 lors du séisme de l'Aquila avec 300 morts. Mais, il s'agissait là d'une ville de plusieurs dizaines de milliers d'habitants.
L'explication se trouve dans la multiplication par trois ou quatre de la population dans cette région très touristique et qui se préparait d'ailleurs à accueillir le week-end suivant le 50e Festival du spaghetti à Amatrice, village médiéval où a été inventé la recette des spaghettis all'Amatriciana. D'où aussi la difficulté à établir le nombre de disparus.
Au-delà de ce bilan morbide et de trois villages rayés de la carte, les questionnements se font de plus en plus entendre sur les divers effondrements. Certains pointent du doigt le cas de l'école d'Amatrice, rénovée en 2012 avec un système antisismique et qui s'est complètement effondrée. Une enquête a été ouverte pour malversations à Amatrice comme dans d'autres villages .
Près de 300 bâtiments, disposant d'une valeur culturelle dont certains (églises notamment) inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco, ont été détruits. S'il reconnait que cette classification limite les possibilités en matière de protection anti-sismique, le président du Conseil italien promet la mise en oeuvre d'un plan de prévention des séismes en Italie. Déjà, en 2009 après la catastrophe de l'Aquilla, une nouvelle législation sur la protection sismique avait été mise en place. Son manque d'efficacité semble criant.
La Protection civile italienne décompte 267 morts (dont huit étrangers) et 387 blessés hospitalisés. Le nombre semble astronomique alors que le tremblement de terre n'a touché que des villages peu peuplés. Il s'approche de celui recensé en 2009 lors du séisme de l'Aquila avec 300 morts. Mais, il s'agissait là d'une ville de plusieurs dizaines de milliers d'habitants.
L'explication se trouve dans la multiplication par trois ou quatre de la population dans cette région très touristique et qui se préparait d'ailleurs à accueillir le week-end suivant le 50e Festival du spaghetti à Amatrice, village médiéval où a été inventé la recette des spaghettis all'Amatriciana. D'où aussi la difficulté à établir le nombre de disparus.
Au-delà de ce bilan morbide et de trois villages rayés de la carte, les questionnements se font de plus en plus entendre sur les divers effondrements. Certains pointent du doigt le cas de l'école d'Amatrice, rénovée en 2012 avec un système antisismique et qui s'est complètement effondrée. Une enquête a été ouverte pour malversations à Amatrice comme dans d'autres villages .
Près de 300 bâtiments, disposant d'une valeur culturelle dont certains (églises notamment) inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco, ont été détruits. S'il reconnait que cette classification limite les possibilités en matière de protection anti-sismique, le président du Conseil italien promet la mise en oeuvre d'un plan de prévention des séismes en Italie. Déjà, en 2009 après la catastrophe de l'Aquilla, une nouvelle législation sur la protection sismique avait été mise en place. Son manque d'efficacité semble criant.
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