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FRANCE. Il était attendu et a fait l'objet de multiples discussions avec le gouvernement, le prêt d'un montant maximum de 5 mrds€ bénéficiant de la garantie de l'Etat français a été officialisé, mercredi 3 juin 2020, entre le groupe Renault (55,53 mrds€ de chiffre d'affaires et 3,8 millions de véhicules vendus en 2019) et un pool de banques*.
Actionnable au 31 décembre 2020, cette convention d'ouverture de crédit "pourra être utilisée en tout ou partie pour assurer le financement des besoins de liquidité du groupe dans un contexte de crise sans précédent" précise un communiqué du constructeur automobile français. "C'est une manière de permettre à Renault d'avoir un filet de sécurité pour passer une période difficile sur le plan de sa trésorerie parce que la pandémie a évidemment provoqué un choc économique fondamental", expliquait, mardi 2 juin 2020 sur France Info, Dominique Senard, Pdg de Renault.
La garantie de l'Etat français, qui porte sur 90% du montant total emprunté, était indispensable pour obtenir ce prêt et a donc pesé sur la future stratégie de Renault. Le groupe va mener un plan d'économie de 2,15 mrds€ sur trois ans, restructurer six usines en France et réduire ses ambitions au Maroc et en Roumanie. Jean-Dominique Senard a tenu à rappeler, mardi 2 juin 2020, que le crédit n'était pas lié avec ce plan décidé en février 2020.
Reste que ces annonces, et notamment celle induite de la suppression de 15 000 postes de travail (dont 4600 en France), se traduisent aujourd'hui par plusieurs mouvements sociaux en France, notamment menés par les salariés de Choisy-le-Roi, usine appelée à arrêter définitivement ses activités qui seront transférées sur le site de Flins dans les Yvelines. Menacé un temps de fusion avec celui de Douai, le site de Maubeuge, dans le Nord de l'hexagone, devrait être préservé selon Bruno Le Maire, ministre français de l'Economie et des Finances.
"Nous accompagnons Renault dans une des plus graves crises de son histoire et, pour ce faire, il faut accepter qu'il y ait une partie de restructurations", indiquait Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'Etat à l'Economie, mercredi 3 juin 2020 sur France Inter. "Ce sont des postes qui sont supprimés, ce n'est pas des personnes qui partent, ce n'est pas des personnes qui sont mises au chômage du jour au lendemain", insistait-elle.
* BNP Paribas, Crédit Agricole, HSBC France, Natixis, Société Générale.
Actionnable au 31 décembre 2020, cette convention d'ouverture de crédit "pourra être utilisée en tout ou partie pour assurer le financement des besoins de liquidité du groupe dans un contexte de crise sans précédent" précise un communiqué du constructeur automobile français. "C'est une manière de permettre à Renault d'avoir un filet de sécurité pour passer une période difficile sur le plan de sa trésorerie parce que la pandémie a évidemment provoqué un choc économique fondamental", expliquait, mardi 2 juin 2020 sur France Info, Dominique Senard, Pdg de Renault.
La garantie de l'Etat français, qui porte sur 90% du montant total emprunté, était indispensable pour obtenir ce prêt et a donc pesé sur la future stratégie de Renault. Le groupe va mener un plan d'économie de 2,15 mrds€ sur trois ans, restructurer six usines en France et réduire ses ambitions au Maroc et en Roumanie. Jean-Dominique Senard a tenu à rappeler, mardi 2 juin 2020, que le crédit n'était pas lié avec ce plan décidé en février 2020.
Reste que ces annonces, et notamment celle induite de la suppression de 15 000 postes de travail (dont 4600 en France), se traduisent aujourd'hui par plusieurs mouvements sociaux en France, notamment menés par les salariés de Choisy-le-Roi, usine appelée à arrêter définitivement ses activités qui seront transférées sur le site de Flins dans les Yvelines. Menacé un temps de fusion avec celui de Douai, le site de Maubeuge, dans le Nord de l'hexagone, devrait être préservé selon Bruno Le Maire, ministre français de l'Economie et des Finances.
"Nous accompagnons Renault dans une des plus graves crises de son histoire et, pour ce faire, il faut accepter qu'il y ait une partie de restructurations", indiquait Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'Etat à l'Economie, mercredi 3 juin 2020 sur France Inter. "Ce sont des postes qui sont supprimés, ce n'est pas des personnes qui partent, ce n'est pas des personnes qui sont mises au chômage du jour au lendemain", insistait-elle.
* BNP Paribas, Crédit Agricole, HSBC France, Natixis, Société Générale.